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PESTEIL Philippe (dir.)

Déprise et emprise du rural, regards croisés sur les dynamiques sociales, Biguglia : Éditions Sammarcelli, 2013

Si la question de l'exode rural est un phénomène récurrent de l'histoire économique et sociale de l'Europe depuis le XVIIIe siècle, il a atteint au cours de la fin du siècle dernier des territoires plus éloignés du Vieux Continent. La mondialisation de l'économie de marche oblige ou incite la migration vers les villes devenues des pôles d'emploi. Depuis peu une nouvelle tendance émerge qui voit les anciennes terres se repeupler et devenir un paradis vert ou un lieu de réenracinement. Présentées lors d'un workshop tenu à l'Université de Corse, ces dix contributions évoquent les conséquences sociales et culturales des échanges de population qui s'effectuent sur les territoires nationaux et régionaux.

ISOLERY Jacques (dir.)

Fert-îles, Temps et espaces insulaires en littérature, Biguglia : Éditions Sammarcelli, 2013

Cet ouvrage propose de décliner quelques-unes des innombrables modalités d'investigation symbolique et imaginaire d'un schéma qui relie l'ancien et le nouveau, le singulier et le collectif, et offre un sujet de résonnances à la diversité des genres, des temps et des espaces littéraires.

DALBERA-STEFANAGGI Marie-José & RETALI-MEDORI Stella

Castagni è puddoni : La castanéiculture en corse : lexique et usages, Biguglia : Éditions Sammarcelli, 2013

Cet ouvrage invite le lecteur à découvrir la castanéiculture en Corse par le prisme de la langue. Ces textes témoignent des activités traditionnelles de la corse autour du châtaignier, de la plantation à la transformation, et aux produits dérivés du fruit et de l'arbre.

REY Didier, GHERARDI Eugène F.-X.

Le grand dérangement : Configurations géopolitiques et culturelles en Corse (1729-1871) – Anthologie, Ajaccio : Albiana, Collection: Bibliothèque d'histoire de la Corse, 2013

Le grand dérangement dont traite cet ouvrage n'est évidemment pas celui que subirent les Acadiens en 1755. Pour autant, il sera également question, ici, de la fin d'un monde: celui de l'italianité de la Corse. C'est en effet à la question de la disparition de la culture italienne dans l'île que ce livre voudrait s'intéresser. Les bornes chronologiques retenues ne recouvrent pas la traditionnelle partition entre un avant et un après 1769. Nous avons fait le choix de débuter notre étude par le déclenchement de la Révolution corse (1729), dont l'aboutissement fut l'instauration de l‘Etat national, partie prenante du concert des nations italien, et de la conclure par la naissance de la Ill" République (1870-1871), moment décisif dans le processus d'intégration culturelle de la Corse à l'ensemble national et, en même temps, propice, en France, à une vague de corsophobie montrant les limites de ce processus. Il est essentiel de considérer cette période dans son ensemble afin de tenter de mieux comprendre comment et pourquoi un Etat indépendant de la sphère italienne, devenu un pays de conquête puis un département français, en vint finalement à adhérer à un monde culturel différent allant jusqu'à renier farouchement une partie de lui-même jusqu'à une période très récente. La première partie de cet ouvrage est consacrée à la mise en perspective historique des enjeux de la période alors que, dans une seconde partie, une sélection de textes- avec ce qu'elle peut avoir d'arbitraire- mettra le lecteur au contact direct des sources et des écrits des protagonistes du temps. Si la plupart de ces écrits sont connus des érudits, souvent cités, rarement lus, ils n'en demeurent pas moins difficiles d'accès car « relégués » la plupart du temps sur les rayonnages des bibliothèques ou dans les dépôts d'archives et bien peu ont été réedités. Aussi, pour la première fois trouvera-t-on ici réunis, entre autres, des textes de Pasquale Paoli et de Napoléon Bonaparte, de Salvatore Via le, de François-René de Chateaubriand et de Francesco Domenico Guerrazzi, offrant au lecteur, spécialiste ou non, un panorama de l'histoire culturelle de la Corse unique en son genre et plus encore, il faut le souhaiter, un espace de réflexion et de questionnement sur la construction-destruction permanente de l'identité corse.

WEISS Michel Claude (dir.)

Archéologie préhistorique avec les doctorants de l'Université de Corse

Actes de la "Tribune des chercheurs", 24 juin 2010, Bastia, Bastia : Société des sciences historiques et naturelles de la Corse, Collection « Corse d'hier & de demain », n°3, 2012.

CARDI Jean-Louis (coor.)

Information, connaissance, pensée en Corse et Démocratie, Editions Alain Piazzola, 2012

Actes des 4èmes rencontres de Scopre.

BATTISTINI Olivier

L'histoire grecque de Thucydide, Jean-Baptiste Gail, 1807, Editions Clémentine, 2012

Le but de Jean-Baptiste Gail est de faire découvrir un Thucydide connu seulement par un petit nombre de savants – c'est le sort de tout ce qui est grand, élevé et difficile. Son Histoire grecque de Thucydide est parue en 1807 (10 vol. in-4°). Cette édition papier vélin, avec « le luxe de grandes marges », résultat de quinze années de travail et de « sacrifices exorbitants » pour la collation des manuscrits, la gravure des spécimens, les honoraires de ses lecteurs, a été tirée à un petit nombre d'exemplaires. Elle est dédiée à l'empereur de toutes les Russies. 1807, année de la dédicace, est également l'année de l'entrevue de Tilsit, au cœur de la dialectique terre/mer dont Thucydide est l'inventeur. Elle est remarquable pour son intelligence particulière du texte, ses commentaires, ses notes supplémentaires, ses observations et ses remarques critiques diverses. Notre dessein est de dire l'importance de la traduction de Jean-Baptiste Gail, de mettre en lumière l'intérêt et la richesse de ses commentaires.

GARNIER Bruno

L'égalité en éducation Repères pour les concours et l'exercice des métiers de l'enseignement et de l'encadrement de l'éducation, Ophrys, 2012

L’égalité, omniprésente dans les discours des responsables de l’éducation sous des formes diverses, est plus rarement définie dans ses nombreuses déclinaisons. L’égalité en éducation a débuté au siècle des Lumières, qui a vu naître le principe de l’égalité des citoyens en droits. Mais elle a connu de nombreux avatars, dont certains ont laissé des traces, sources de malentendus. Ainsi, la promesse d’égalité des chances est devenue un vain mot pour de nombreuses catégories sociales, et la géographie de l’école met en évidence l’explosion des inégalités. Aujourd’hui, les États définissent les critères de comparaison internationale de leurs systèmes éducatifs en termes de compétition des élites et en termes d’égalité d’acquisition des compétences de base. - Comment ces critères sont-ils traduits localement ? - Dans quelle mesure, au nom de la cohésion sociale, de la justice et de l’efficacité de l’éducation, peut-on réduire les inégalités les plus flagrantes devant l’accès aux qualifications qui correspondent aux talents et aux goûts de chacun, où qu’il vive, d’où qu’il vienne ? L’ouvrage intéressera les administrateurs, acteurs, usagers de la forma­tion, les étudiants se destinant aux métiers de l’enseignement et les candidats aux concours des personnels de direction et d’inspection. Tous ces concours rencontrent de près ou de loin le thème de l’égalité. La première partie propose une mise en perspective historique (XVIIIe - XXe siècles) de l’égalité en éducation en France ; L’égalité en éducation à l’heure de la mondialisation est traitée dans la deuxième partie. Dans la troisième partie, on trouvera une série de sujets de concours, avec des éléments de corrigés et des renvois aux thèmes abordés dans le corps de l’ouvrage, ainsi qu’une bibliographie de référence et un index des matières et des noms propres.

OTTAVI Pascal (dir.)

La langue corse dans le système éducatif. Enjeux sociaux, curriculaires et didactiques du bi/plurilinguisme, Ajaccio : Albiana, 2012

En 1974 paraissait pour la première fois la revue Rigiru, publication dédiée à la littérature corse, dans laquelle l’article éditorial insistait sur le fait suivant : « A lingua è a cultura corsa sò prove è vive ». La langue et la culture corses sont attestées et vivantes. On peut, avec le recul, y déceler une sorte d’écho au manifeste de A Cispra, paru en 1914, à la veille de la première guerre mondiale : les deux rédacteurs, Versini et Paoli, dont on rapprochera sans risque majeur la sensibilité politique de celle d’un Yann Sohier, y revendiquent un statut d’autonomie de l’île et une reconnaissance de sa langue, dont ils tentent, parfois maladroitement, de démontrer la distance avec l’italien. En 1974 intervient un acte institutionnel décisif : la reconnaissance du corse au titre de la loi Deixonne, votée en… 1951. Ceci dans un contexte sociopolitique de plus en plus tendu, dans le cadre d’une revendication d’émancipation qui s’est globalisée l’année précédente à l’université d’été de Corte. Depuis, l’île a connu de profondes évolutions. Ainsi, l’Assemblée territoriale a-t-elle voté à l’unanimité, en 2007, un plan de développement de la langue dépassant largement le cadre scolaire et médiatique imposé par le législateur. Et adopté, le 29 juillet 2011, à la majorité, le principe de son officialisation. Si bien que l’on découvre un bilan largement positif sur le plan quantitatif et par comparaison avec la situation d’autres langues régionales. Qui ne laisse pourtant pas de masquer un certain nombre de difficultés dès lors que l’on aborde le terrain qualitatif. Ainsi le présent ouvrage a-t-il été mis en projet, dans un esprit de logique compréhensive : l’ensemble de l’équipe impliquée a considéré que, une forme de politique linguistique s’étant mise en place de fait, avec un certain succès, il convenait d’en opérer l’examen critique. L’on tente ainsi de mettre à jour, à travers une réflexion théorique et des études de cas, une dynamique d’action et les représentations qui guident les différents acteurs impliqués dans le processus en cours. Ce dernier constitue, à tout le moins, une sorte de mutation à la fois révolutionnaire et silencieuse du terrain socioculturel local, dans un contexte général d’ouverture linguistique et culturelle, au sein d’une Union européenne en marche, elle-même immergée au sein d’une mondialisation désormais passée dans les faits.

NONZA- MICAELLI Angélique

La céramique du Néolithique moyen et final de A Fuata, Ajaccio : Albiana, 2012

Le matériel céramique étudié a été mis à notre disposition par Pierre Neuville responsable des fouilles réalisées sur le site d’A Fuata (commune de Lumio – Haute-Corse). La céramique est le résultat de la transformation de la matière première (argile et dégraissant), en un produit fini dont les propriétés physiques et chimiques sont différentes de celles qui lui étaient propres à l’origine. C’est un travail de longue haleine qui nécessite une parfaite connaissance de la matière première, ainsi qu’une grande maîtrise du feu. Avec la céramique, l’homme ne se contente plus seulement de transformer la forme de la matière première, mais sous l’action du feu, il modifie aussi sa nature. Les vestiges qui font l’objet de notre étude sont alors des parties de récipients fonctionnels qui après usage se cassent, deviennent pour la plupart inutilisables et passent des millénaires en terre jusqu’à leur réinvention sous forme d’artefacts archéologiques dont nous tentons de retracer le parcours. Avant de commencer la lecture de cet ouvrage, il faut tenir compte du fait que l’étude présentée est effectuée à la fin des chantiers de fouilles, soit, dix ans après le début de la première campagne. Nous avons pris en compte les éléments céramiques issus des campagnes de fouilles menées de 1997 à 2007 en insérant la totalité des vestiges recueillis dans le niveau remanié et dans les unités stratigraphiques I à IV. Nous avons donc traité le matériel céramique appartenant à la période du Néolithique moyen et final. Nous avons choisi de commencer cette étude par une lecture classique des données technologiques et typologiques. Puis, nous avons affiné cette dernière par une observation des macrotraces visibles sur quelques éléments particuliers. Ceci afin de mettre en évidence les différents critères stylistiques particulièrement représentés sur le gisement, d’en rechercher les éventuelles influences intra où extra régionales et d’appréhender cette céramique néolithique comme un élément fonctionnel à part entière. Pour des raisons d’homogénéité et afin de nous conformer au mieux aux études céramologiques classiques, nous n’avons pas intégré à notre étude les vestiges recueillis suite aux tamisages et ceux n’étant ni numérotés, ni placés sur plans. La difficulté de ce travail est double. Dans un premier temps, elle est liée au fait que les vestiges céramiques sont très nombreux, la collection compte 53 935 tessons. Dans un second temps, l’étude n’est pas réalisée au fur et à mesure des découvertes, le traitement des données n’a donc pas été fait par tranche d’une année sur l’autre. Cela rend le travail fastidieux, notamment pour les classements des éléments caractéristiques et les remontages de formes. Néanmoins, parmi les pièces caractéristiques, certaines feront l’objet d’une étude plus approfondie en raison de leurs critères inhabituels.

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