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GHERARDI Eugène, LUZI Christophe, REY Didier (dir.)

Aere perennius : hommages à Antoine Laurent Serpentini, Ajaccio : Albiana, Collection: Bibliothèque d'histoire de la Corse, 2015.

Le 17 octobre 2012, Antoine Laurent Serpentini disparaissait brutalement, laissant hélas un grand vide à l’Università di Corsica et tout particulièrement à la faculté des lettres, langues, arts, sciences humaines et sociales où notre collègue exerçait depuis tant d’années et à laquelle il était attaché. Beaucoup d’entre nous connaissaient Antoine Laurent depuis fort longtemps, et ils avaient pu apprécier un homme qui ne s’était jamais démis de ces qualités essentielles : rigueur, franchise, fidélité. Ce sont là des mérites que nous aimons à reconnaître en la personne à qui nous rendons hommage. Observateur perspicace, notre collègue disparu aura contribué à mieux nous faire connaître et aimer un pays, la Corse, dans sa dimension historique. L’idée de rendre hommage à Antoine Laurent sous la forme classique d’un ouvrage collectif s’est donc imposée spontanément au sein de notre communauté, en raison de l’ampleur de son implication au service de la jeunesse corse et de la société de la connaissance.

UMR CNRS 6240 LISA

A Cascetta di i Cinqui Capatoghji, Ajaccio : Albiana, 2015.

A Cascetta di i Cinqui Capatoghji (A3C) est un projet éducatif élaboré par l’Università di Corsica Pasquale Paoli. Cette mallette de jeu est née d’une volonté de transmission des savoirs patrimoniaux de la Corse (bâti, savoir-faire, traditions, religions, langue…) par les enseignants-chercheurs du laboratoire « Lieux, Identités, eSpaces, Activités » (UMR 6240 LISA). Elle a été réalisée dans le cadre des activités de la Médiathèque Culturelle de la Corse et des Corses, la M3C (www.m3c.univ-corse.fr).

DALBERA-STEFANAGGI Marie-José

Unité et diversité des parlers corses : le plan phonologique. Parenté génétique et affinité, Ajaccio : Alain Piazzola, 2015.

L'ouvrage de Marie-José Dalbera-Stefanaggi est fondé sur des matériaux originaux recueillis au cours de plus de dix ans d'enquêtes de terrain en Corse. Le vaste corpus oral rassemblé par l'auteur et enregistré sur bandes magnétiques sert de base à une étude consacrée essentiellement à la phase phonique de la langue (phonétique, phonologie, morphologie) à la fois sous l'angle de son fonctionnement actuel et sous celui de sa genèse.

CANCELLIERI Jean-André & MAUPERTUIS Marie-Antoinette

Le Jardin de la Corse : la Balagne entre villes et campagnes (XIè - XXIè siècle), CNRS éditions, 2015.

Tel le « Jardin de la Corse », c’est ainsi que la Balagne apparaît dans l’imaginaire des insulaires et des continentaux depuis la fin du xviie siècle. Enserré par la mer, la montagne et les déserts du nord-ouest de l’île, ce territoire d’à peine 1000 km2 laisse une indéniable impression de richesse, celle d’un terroir où abondent la vigne et les arbres fruitiers. Mais la Balagne est aussi depuis le Moyen Âge un pays de petites villes, telles Calvi ou Algajola, relais économiques et politiques entre la Corse et les cités italiennes et françaises. Or, depuis un demi-siècle, la Balagne connaît une pression résidentielle et touristique inédite qui pose avec acuité la question de la durabilité de son développement. La Corse, qui se singularise en Méditerranée par une géographie montagneuse, une biodiversité et un endémisme remarquables tout autant que par une identité et une culture préservées, est devenue l’une des premières destinations de l’industrie touristique européenne. Pourtant, entre Belgodere, Calenzana et les ports de L’Île-Rousse ou de Calvi, rien ne semble encore définitivement joué en matière d’occupation des terres et d’aménagement de l’espace. En se centrant sur la notion d’« urbanisation », cet ouvrage retrace la géographie, l’histoire et l’économie de l’occupation humaine sur le littoral balanin durant un millénaire (xie-xxie siècle). Les auteurs établissent les continuités et les ruptures dans l’utilisation de ses ressources, en particulier foncières et en mesurent l’impact territorial. Menée de la naissance des premières villes au Moyen Âge jusqu’à la pression urbano- touristique contemporaine, l’analyse comparatiste montre comment, à trois moments- clés de son évolution, le système territorial balanin a fait preuve de résilience. Une recherche fine qui vient apporter sa pierre à l’édifice d’une analyse plus globale des conditions d’habitabilité du littoral méditerranéen. Un livre qui éclairera le citoyen comme le décideur public soucieux d’un développement équilibré.

FURT Jean-Marie et Caroline TAFANI (dir.)

Tourisme et Insularité. La littoralité en question(s), Karthala, 2014.

L’essor du tourisme moderne tient en grande partie à sa composante ludique, et à la nature comme à la qualité des produits qu’il est en mesure de proposer aux touristes occasionnels et aux vacanciers avides de dépaysements divers, en période estivale en particulier. Le tourisme balnéaire a depuis lors occupé une place essentielle dans la demande comme dans l’offre y afférentes. En témoigne la surfréquentation saisonnière des littoraux les plus attractifs ou accessibles, caractérisée à la fois par les gratifications qu’en attendent ceux qui les visitent ou y résident, autant que par les inconvénients qui en résultent pour les territoires ainsi mis en tourisme. Les îles offrent pour leur part, outre le dépaysement évoqué et l’opportunité de découverte de modes de vie et de cultures plus endogamiques, spécifiques ou préservées, un rapport superficie-littoralité d’autant plus exceptionnel et attractif qu’elles sont de dimensions modestes et constituent des espaces sans équivalents. Les caractéristiques de l’insularité doivent dès alors être rapprochées de la problématique d’occupation du littoral, à des fins touristiques en particulier. Au moment où l’on s’interroge, face au tourisme « classique », sur l’intérêt et les avantages de tourismes « alternatifs », et où l’activité touristique ne saurait échapper à la prise en compte des problématiques de développement local, appréhendées en termes d’intégration et de durabilité, de gestion participative et communautaire, la question de la relation de l’insularité à la littoralité ne peut être esquivée. C’est là l’objet de ce nouvel ouvrage, qui propose des contributions d’auteurs de différentes origines, à l’endroit de territoires insulaires eux-mêmes divers. Il aborde successivement, à cet effet, la présentation des pratiques touristiques dont ceux-ci sont les cadres ; puis celle des conditions et modalités de leur gestion touristique durable.

BERQUE Augustin (dir.)

Le lien au lieu, Editions éoliennes, 2014

Actes de la chaire de mésologie de l’Université de Corse Entre tous, c’est bien le lien au lieu que la modernité a le plus malmené. Plus la mobilité devenait l’étendard de l’émancipation, moins il faisait bon proclamer un attachement à un territoire, et pire, le justifier ontologiquement. Pourtant – et parce que – cette relation est fondatrice, dans nombre de territoires caractéristiques, elle a continué à faire entendre sa petite musique localiste. En Corse, sur « cette montagne dans la mer », la société se construit aussi par son lien au lieu. La culture en témoigne et nos lendemains en dépendent. À l’heure où les équilibres entre environnement et société se redéfinissent du fait d’un certain développement, les questions d’aménagement de l’espace deviennent cruciales et invitent à un dialogue fécond entre praticiens, penseurs et metteurs en scène de l’espace.

DI MEGLIO Alain et OTTAVI Pascal (dir.)

Faire société dans un cadre pluriculturel, Lambert-Lucas, 2014

L’école peut-elle didactiser la pluralité culturelle et linguistique des sociétés modernes ? L’hétérogénéité des langues et des cultures dans le monde est le fruit d’une somme d’aléas, de ruptures et de continuités qui n’a pas connu de réelle forme d’organisation ou de gestion globale. Avec l’évolution des technologies, la réduction des distances et une économie mondialisée, on peut aujourd’hui conjecturer des processus glottophages tendant vers l’uniformisation. Faire société par l’école est un projet permanent. Pour autant la dimension didactique de cette question n’apparaît pas d’emblée comme une évidence tant elle s’est confinée à des aspects techniques prudents, sans doute pour ne pas faire ombre à la pédagogie, toujours plus ouverte, transversale et fille des thèses croisées de la philosophie et de la psychologie. Dans une région comme la Corse, la dimension contextuelle de la didactique des langues met à jour des enjeux qui vont bien au-delà de la simple méthode ou des modèles d’enseignement. Sous la direction de Pascal Ottavi et Alain Di Meglio Contributeurs : Aeby Daghé Sandrine, Almgren Margareta, Berdous Nadia, Clerc Stéphanie, Cortier Claude, Cotnam Megan, Dalley Phyllis, Di Meglio Alain, Fillol Véronique

GARNIER Bruno

Politiques d'éducation et identités territoriales, Armand Colin, Revue : Carrefours de l'éducation n° 38 (2/2014)

Le dossier présenté ici est issu du premier colloque international de l’Association transdisciplinaire pour les recherches historiques sur l’éducation (ATRHE), intitulé « Éducation et identités : perspectives historiques », qui s’est tenu au Centre universitaire de Gennevilliers (Université de Cergy-Pontoise) avec le concours du laboratoire EMA (École, mutations, apprentissages), les 22 et 23 mars 2013. Née en 2011, à l’initiative d’enseignants et de chercheurs de plusieurs disciplines, l’ATRHE a pour finalité la promotion des études historiques sur l’éducation, et elle s’intéresse particulièrement aux questions vives en éducation, dont l’intelligibilité requiert le recours aux recherches historiques, dans une démarche pluridisciplinaire. Les six textes du présent projet sont en majorité tirés de l’atelier « Identités et territoires » qu’avait animé Bruno Garnier.

GARNIER Bruno

Insécurité linguistique en éducation : Approche sociologique comparée des élèves issus du Maghreb, Klincksieck

Revue : ELA / Études de linguistique appliquée - N°3/2014.

COLONNA Romain

Les locuteurs et les langues : pouvoirs, non-pouvoirs et contre-pouvoirs, Lambert-Lucas, 2014

Interroger les rapports entre langues, locuteurs et notions de pouvoir, non-pouvoir et contre-pouvoir est ambitieux. Ces rapports sont multiples et ces notions sont complexes. La collaboration entre le RFS – Réseau Francophone de Sociolinguistique –, l’UMR CNRS 6240 LISA et l’université de Corse, a permis de revenir sur ces thématiques. L’ouvrage s’articule en cinq parties pour autant de transversalités : 1. Le sociolinguiste et le pouvoir politique, juridique et social 2. Approche conceptuelle, théorique et critique du pouvoir langagier 3. Enjeux de pouvoir du plurilinguisme 4. La minoration et le pouvoir en questions 5. Le pouvoir d’agir Leur objectif commun est d’explorer la manière dont, dans des espaces sociaux diversifiés, le langage en tant que pratiques, discours et idéologie, constitue un instrument de pouvoirs, de non-pouvoirs et de contre-pouvoirs. Les auteurs cherchent avant tout à comprendre les processus sociaux qui font du langage un terrain de lutte, de consensus ou de construction de la différence. Responsable(s) scientifique(s) : Colonna Romain Contributeurs : Addisu Véronique Miguel, Alén Garabato Carmen, Ali-Bencherif Mohammed Zakaria, Becetti Ali, Bektache Mourad, Ben Rejeb Inès, Bernard-Barbeau Geneviève.

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