NOM du projet : Terres australes françaises : Au carrefour des imaginaires
Responsables scientifiques à l’UMR LISA : Ludovic MARTEL
Responsables scientifiques extérieurs : Frédérique Chlous, Professeure en Anthropologie, Directrice du département Homme & Environnement du MNHN, Laboratoire PALOC
Date de début : 1er septembre 2020
Date de fin : 31 décembre 2023
Partenaires : Hélène Artaud, maitresse de conférences en anthropologie maritime, MNHN, laboratoire PALOC ; Léo Martin, post-doctorant en anthropologie, MNHN, Laboratoire PALOC ; Sébastian Grevsmuhl, chargé de recherche CNRS en histoire environnementale, EHESS, Laboratoire CHR ; Vincent Monnoir, doctorant en histoire environnementale, EHESS, Laboratoire CHR ; Igor Babou, professeur en sciences de l’information et de la communication, université de Paris, laboratoire LADYSS ; Joëlle Le Marec, professeure en sciences de l’information et de la communication, université Sorbonne Nouvelle, Directrice du laboratoire GRIPIC
Résumé du projet :
Il s’agit d’une analyse « diachronique » des imaginaires (Terres Australes Françaises), de leurs constructions et de leurs mises en scène.
Le programme de recherche « Terres Australes Françaises : au carrefour des imaginaires » est mené par une équipe pluridisciplinaire. L’objectif principal est de comprendre, dans leur diachronie et leur diversité, les imaginaires stimulés par les Terres Australes Françaises. Cinq axes thématiques le composent et ont respectivement pour objet de : (1) produire une chronologie historique des îles australes susceptible de faire apparaître les principales dynamiques, notamment celles qui ont conduit à la patrimonialisation de l’environnement, (2) analyser les missions scientifiques à partir des pratiques ordinaires en effectuant une ethnographie des interactions entre chercheurs/ses et personnels technique et administratif, (3) préciser les imaginaires des Terres australes à partir de leur figuration, dans la philatélie notamment, pour en définir l’originalité dans une toile plus vaste de récits portés sur l’insularité, (4) mener une histoire de l’introduction et de la gestion des espèces allochtones, (5) interroger les modalités d’appropriation, notamment spatiales, de ces territoires soumis à des limitations ou « contraintes » multiples. Plus précisément, pour la partie qui nous concerne (5), le travail s’intéresse à la question du (des) gouvernement(s) des Terres Australes Françaises et la manière dont ils façonnent les liens aux espaces.