Séminaire d’axe 1 ICPP « La démonstration du pouvoir et ses limites »

Pour Polybe, comme pour Hérodote ou Thucydide avant lui, une trop grande puissance représente un risque pour l’homme ou l’État qui gouvernent. Par nature, elle les incline à une forme d’oppression, qui suscite en retour la contestation ou la révolte. Dans le même temps, le pouvoir doit par moments s’affirmer. Mais entre hégémonie et assujettissement, la marge de manœuvre politique peut être étroite, et la mesure très difficile à garder.

Avec l’hégémonie conquise en 168 av. J.-C. après sa victoire sur la Macédoine, et que plus personne ne peut lui disputer (adèriton), Rome devient pour Polybe un double exemple pour les hommes politiques. Après avoir analysé et commenté l’histoire de son exceptionnelle ascension dans les 29 premiers livres de son Histoire, il examine donc en analyste et en témoin ce qui lui semble le plus important et le plus difficile : la manière dont Rome, une fois la conquête faite, conduit les affaires du monde dans le quart de siècle qui suit (entre 168 et 145). Ses dix derniers livres doivent ainsi permettre à ses lecteurs, présents et à venir, de corriger ou de prévenir les erreurs éventuelles en évaluant l’hégémonie romaine en fonction de son mode de gouvernement et du degré d’adhésion à la puissance en place.

C’est cette double représentation du pouvoir, la manière dont il se montre comme celle dont il est perçu, que nous examinerons à partir de quelques exemples représentatifs et en croisant si nécessaire les sources. L’accent sera mis sur l’importance accordée par Polybe aux éléments qui altèrent ou assurent la relation politique, l’ostentation nocive ou nécessaire, le mode de conduite des consuls ou des ambassadeurs, l’importance pour le Sénat de la crédibilité du pouvoir, le jeu plus ou moins faussé des relations internationales.

Programme

14h15 Marie Rose Guelfucci : le cas de Rome entre 168 et 145 av. J.?C

15h15  Daniel Battesti : Les formes de la démonstration du pouvoir chez Thucydide : ostentation, affirmation et perception de la puissance athénienne dans la guerre du Péloponnèse

16h15 Olivier Battistini : Le pouvoir d’Alexandre, roi des Macédoniens, et ses limites : l’affaire de l’Hyphase chez Quinte-Curce (IX,2)

Journée d’études « Marginalité, marginalità, marginalidad. La marginalité dans les arts méditerranéens contemporains (cinéma, théâtre, spectacle vivant) : Italie, Espagne, Corse »

Au cours de cette journée d’étude transdisciplinaire intitulée Marginalité, marginalità, marginalidad – La marginalité dans les arts méditerranéens contemporains (cinéma, théâtre, spectacle vivant) : Italie, Espagne, Corse, il s’agira d’interroger différents media liés par l’idée d’une représentation audio-visuelle, d’un spectacle “vivant” ou non – le cinéma, le théâtre, la danse et autres manifestations du corps – et un thème commun : la marginalité, qui sera envisagée aussi bien par la forme que par le contenu, dans la manière de raconter ou dans le sujet abordé par les œuvres et les auteurs. A cette occasion, les chercheurs invités évoqueront tour à tour les formes et les figures de la marginalité dans le théâtre et le cinéma espagnols, les expériences télévisuelles des hommes de théâtre italiens, la performance (danse, expression scénique) marginalisée en Corse. Le rapport à la marginalité dans le « nouveau cinéma sarde », envisagé dans une perspective multiple (historique, géographique, sociologique, culturelle…), servira d’introduction à la tenue une table ronde autour de la question de la marginalité supposée du cinéma corse, en compagnie de réalisateurs et d’acteurs culturels de l’île, intégrée dans une réflexion globale sur les Arts et les moyens d’expression dans l’arc méditerranéen en 2019.

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Journée d’études « Mai 1958 en Corse »

La première phase de l’Opération Résurrection, qui débute le 24 mai 1958, vise à étendre à la Corse les effets du coup d’Etat du 13 mai en Algérie, et ainsi, en rapprochant la menace d’opération militaire de la métropole (deuxième phase, annulée après la chute du gouvernement Pflimlin), à accélérer les effets attendus en ce qui concerne la nomination d’un nouveau gouvernement. Elle aboutit à la prise de contrôle civile et militaire de l’île, avec établissement d’un comité de salut public.
Comment comprendre ce ralliement de la Corse au mouvement d’Alger, dont les contemporains ont eux-mêmes eu du mal à percevoir les ressorts ? Pierre Pflimlin déclare ainsi sur les ondes de la RTF que « l’insubordination des Algériens était compréhensible » mais que « la rébellion des Corses est inexcusable ».
Alors que l’année 2018 a marqué le soixantenaire de ces évènements, le temps semble venu d’y consacrer un temps de réflexion plus approfondi. La journée d’études « Mai 1958 en Corse », co-organisée par la revue Etudes Corses, le Centre de la Méditerranée Moderne et Contemporaine, et l’Université de Corse – Pascal Paoli, propose d’ouvrir ce chantier.
Axe 1. La Corse entre l’Algérie et la France.
Axe 2. Mai 1958 en Corse : une insurrection d’opérette ?
Axe 3. 1958 et après : l’impact de la décolonisation dans les relations entre la Corse, le Maghreb et la métropole.

Comité organisateur
Didier REY (Université de Corse – UMR LISA)
Jean-Paul PELLEGRINETTI (Centre de la Méditerranée Moderne et Contemporaine – Université de Nice)
Vanina PROFIZI (Revue Etudes Corses)

Comité scientifique
Raphaelle Branche, professeur à l’université de Rouen
Jean-Charles Jauffret, professeur honoraire à l’Institut politique d’Aix en Provence
Olivier Dard, professeur à l’université de Paris-Sorbonne

 

2019-03-08_mai 58_Flyer programme

France Bleu a consacré à cette journée une émission MARE LATINU à écouter en podcast : https://www.francebleu.fr/emissions/mare-latinu/rcfm/mare-latinu-il-y-a-60-ans-l-insurrection-corse-de-mai-58-en-soutien-a-alger?fbclid=IwAR1PUzWH4j7X95lR44foc_SV0wJBRsrqvMINUSCB0venVpmPYFSgfuzLg1E

Séminaire transversal ICPP – « Le « fonds corse » Un patrimoine méditerranéen en construction (XIXè – XXIè siècle) »

Laurence PINET (conservatrice du Musée de Sartène, UMR 7269 LAMPEA-Laboratoire méditerranéen de Préhistoire Europe-Afrique), La fabrique du musée d’archéologie de la Corse.

Résumé :

Ce séminaire transversal (environ 6 séances par an) réunit les chercheurs de l’équipe Identités et cultures : les processus de patrimonialisation autour d’une approche historique et épistémologique du « fonds corse » visant à la fois à mieux définir les contours de cette notion et à réfléchir aux nouvelles perspectives de valorisation qu’offrent les Humanités numériques. Il vise à inscrire la réflexion sur les processus de patrimonialisation dans la durée en étudiant la « mise en patrimoine » de la Corse du XIXe siècle (rapport d’inspection de Prosper Mérimée) à nos jours, en croisant les échelles locale, nationale et méditerranéenne.

Cet éclairage historique permettra de mieux saisir les enjeux, les tensions mais également les risques inhérents à tout processus de patrimonialisation, de « l’invention de la tradition » à l’essentialisation des identités. Cette mise à distance est d’autant plus nécessaire que le patrimoine insulaire est aujourd’hui l’objet d’une très forte demande sociale et d’un investissement politique sans précédent qui risquent à terme de peser sur la recherche scientifique.

Les séances alterneront présentation de collections et de corpus documentaires en lien avec les disciplines de l’équipe (langue corse, archéologie, histoire, littérature, arts, communication, éducation) et présentation de travaux de chercheurs invités sur les patrimoines méditerranéens.

À l’échelle nationale et internationale, le séminaire vise à connecter les chercheurs et les doctorants de l’équipe avec les réseaux de recherche spécialisés sur les questions de patrimonialisation.

À l’échelle locale, il s’agira de nouer de nouvelles collaborations avec les institutions et associations propriétaires de fonds afin d’en faciliter l’étude et la valorisation scientifiques, notamment dans le cadre de mémoires de master et de thèses.

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Club CNRS – Conférence « Les derniers bûchers de sorcellerie en France au XVIIè siècle : Rationalisme vs Superstition

Dans le cadre du projet « l’Università trasmette u so sapè 2018-2020 » et du « Club CNRS Jeunes Sciences et Citoyens » du Lycée Laetitia Bonaparte, Alexandra W ALBERTINI, enseignante au sein du Laboratoire Lieux Identités, eSpaces et Activités (UMR CNRS 6240 LISA), donnera une conférence Intitulée « Les derniers bûchers de sorcellerie en France au XVIIème siècle : Rationalisme VS superstition » le 25 mars 2019 à 13h00 au Lycée Laetitia Bonaparte d’Ajaccio. Cette Conférence est reservée au lycéen.

Résumé : Louis XIV met fin aux persécutions pour sorcellerie en France par une ordonnance royale en 1680-1682, et à la fin du siècle assiste donc aux derniers bûchers de sorcières en France.

Il convient de s’interroger sur ces circonstances dans le cadre des conflits intellectuels entre savants et superstitieux, qui émergent sur l’ordre et le sens du monde à cause de la nouvelle vision héliocentrique diffusée par les héritiers de Copernic.

Le monde se retrouve en effet déchiré entre interprétation rationnelle avec les nouveaux savoirs, et résurgences des superstitions et croyances irrationnelles d’un autre âge.

Les persécutions contre les sorcières sont alors paradoxales dons ce contexte et méritent d’être analysées pour comprendre l’évolution des idées modernes entre le 15 ème siècle et le 17ème siècle. On verra comment la littérature et la philosophie rendent compte de cette crise de la pensée qui affecte de plus la religion d’état, et se manifeste par la pratique barbare du bûcher et sa brusque cessation.

 

Cycles de séminaires de Pär Larson, professeur invité

Pär LARSON est philologue, chercheur au CNR italien (Directeur de Recherche), à l’Istituto dell’Opera del Vocabolario Italiano (OVI) à Florence au siège de l’Accademia della Crusca. Il assure la direction scientifique, auprès de Paolo Squillacioti, du Tesoro della Lingua Italiana delle Origini (TLIO), glossaire des textes en vulgaire de l’Italo-Romania de l’OVI. Pär Larson est responsable de ce corpus (Corpus OVI) ainsi que du Corpus TLIO. Il assure la co-direction du Bollettino dell’Opera del Vocabolario Italiano. Il est, par ailleurs, membre de l’Accademia della Crusca (académicien).

Pär Larson est le spécialiste des textes corses du Moyen Âge et c’est à ce titre que l’UMR CNRS 6240 LISA a le plaisir de l’accueillir en tant que Professeur invité aux mois de mars et avril 2019 dans la perspective de développer des travaux communs avec historiens et linguistes de l’Université de Corse. Dans ce cadre, six séminaires seront assurés autour de l’activité scientifique du philologue, avec une attention soutenue aux recherches qu’il mène concernant la documentation corse.

Le 11 mars, le séminaire sera assuré par Pär Larson ainsi que par trois autres enseignants-chercheurs de l’Université : Vannina Marchi Van Cauwelært, Jean-André Cancellieri et Stella Retali-Medori. Ce rendez-vous introductif vise à faire un état des lieux concernant la documentation médiévale relative à l’île et sur ce qu’elle peut apporter à la connaissance de la Corse dans les domaines historiques et linguistiques.

Lors du second rendez-vous, fixé au 21 mars, Pär Larson présentera l’Opera del Vocabolario Italiano dont le corpus est à la base du glossaire des vulgaires italiens constitué par le Tesoro della Lingua Italiana delle Origini. Cette présentation générale permettra d’introduire le séminaire suivant, qui se déroulera le 25 mars et sera plus spécifiquement consacré à la présence du corse dans la documentation médiévale et aux caractères de corsité des textes médiévaux de l’île.

Après ces trois premiers rendez-vous, une série de trois autres séminaires sera consacrée à une étude plus précise de documents corses médiévaux : la première rencontre, prévue le 11 avril permettra de découvrir des documents médiévaux où latin et vulgaire sont la substance de l’écriture de l’époque la plus ancienne. Le rendez-vous suivant (17 avril) sera consacré à la documentation des XIIIe et XIVe siècles qui voient se développer l’écriture en vulgaire et enfin le dernier séminaire (18 avril) se conclura sur l’étude de documents du XVe siècle.

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Séminaire transversal ICPP – « Le « fonds corse » Un patrimoine méditerranéen en construction (XIXè – XXIè siècle) »

Stéphane Orsini (FAGEC)

« Autour de Geneviève Moracchini Mazel / Le moyen âge dans les collections de la FAGEC »

Ce séminaire transversal (environ 6 séances par an) réunit les chercheurs de l’équipe Identités et cultures : les processus de patrimonialisation autour d’une approche historique et épistémologique du « fonds corse » visant à la fois à mieux définir les contours de cette notion et à réfléchir aux nouvelles perspectives de valorisation qu’offrent les Humanités numériques. Il vise à inscrire la réflexion sur les processus de patrimonialisation dans la durée en étudiant la « mise en patrimoine » de la Corse du XIXe siècle (rapport d’inspection de Prosper Mérimée) à nos jours, en croisant les échelles locale, nationale et méditerranéenne.

Cet éclairage historique permettra de mieux saisir les enjeux, les tensions mais également les risques inhérents à tout processus de patrimonialisation, de « l’invention de la tradition » à l’essentialisation des identités. Cette mise à distance est d’autant plus nécessaire que le patrimoine insulaire est aujourd’hui l’objet d’une très forte demande sociale et d’un investissement politique sans précédent qui risquent à terme de peser sur la recherche scientifique.

Les séances alterneront présentation de collections et de corpus documentaires en lien avec les disciplines de l’équipe (langue corse, archéologie, histoire, littérature, arts, communication, éducation) et présentation de travaux de chercheurs invités sur les patrimoines méditerranéens.

À l’échelle nationale et internationale, le séminaire vise à connecter les chercheurs et les doctorants de l’équipe avec les réseaux de recherche spécialisés sur les questions de patrimonialisation.

À l’échelle locale, il s’agira de nouer de nouvelles collaborations avec les institutions et associations propriétaires de fonds afin d’en faciliter l’étude et la valorisation scientifiques, notamment dans le cadre de mémoires de master et de thèses.

 

 

Journée d’études « Sport et territoire »

Cette journée thématique prend pour objet les relations entretenues entre sport et territoire. Elle propose sous un angle pluridisciplinaire, quatre interventions qui  envisagent notamment la question juridique des compétences territoriales en matière d’activités sportives, l’impact de l’action publique et ses effets attendus, la  construction sociologique d’une image nationale à travers le football, et les pratiques discursives relatives aux rapports d’évaluation des politiques sportives.
Le sport occupe, en effet, une telle place au sein des territoires qu’il suscite des réflexions et débats sur de nombreux points.

Tout d’abord, l’économie du sport, soutenue par le marketing, la communication et le management, génère des investissements lourds. Un tel secteur, porteur de dynamisme et générateur d’emplois, favorise certes le développement d’un territoire, mais il pose aussi la question de l’adéquation entre l’emploi et la formation. D’autres enjeux se font jour, qui ouvrent aussi la voie à débat : au lieu de la cohésion sociale et des intégrations promises, un conflit d’identités par exemple, peut trouver à s’exacerber à travers le sport. A  quelle signification d’ailleurs, renvoie aujourd’hui ce vocable ? il s’applique aussi bien au spectacle, à la compétition, qu’à la pratique du plus grand nombre… Autant de
significations à partir desquelles ce séminaire envisage des pistes de discussions et de recherche prometteuses.

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Séminaire « Le carnaval en méditerranée »

Il s’agit de la conférence d’une anthropologue italienne de Milan concernant le Carnaval en méditerranée. En présence d’anthropologues et jeunes chercheurs, cet événement va permettre d’établir un réseau et d’actualiser les recherches sur cette thématique.

Journée d’étude « La grande guerre au prisme des sciences humaines »

À l’heure de la célébration du centenaire de la fin de la Grande Guerre, cette rencontre se propose d’illustrer l’apport des sciences humaines à l’étude d’un conflit et d’une période qui ont radicalement modifié l’ordre politique et économique, les structures sociales, démographiques et culturelles européennes, mondiales dans bien des cas.

Si l’historiographie a produit sur l’événement une somme gigantesque d’analyses et de publications, le premier conflit mondial constitue aussi pour les autres sciences humaines un champ de recherche privilégié d’où ont émergé de nombreux travaux attachés à comprendre la façon dont la société française a investi la mise en scène et l’imaginaire, le souvenir et les formes mémorielles de 14-18. Dans une perspective interdisciplinaire, et tout en réaffirmant ce que la Grande Guerre possède de sens historique, l’objectif de la journée sera d’examiner quelques-uns des enjeux et des modalités qu’offrent les approches littéraire, linguistique, artistique ou esthétique de l’événement.

À partir de témoignages écrits, de matériaux littéraires, de sources épistolaires, de données sémiologiques de type pictural ou filmique, les intervenants questionneront le confit, ses implications et ses effets sous l’angle des sciences de l’éducation, de la littérature contemporaine et comparée, de l’analyse du discours, de la linguistique de l’écrit et de l’analyse de l’image. En dehors de leur objet propre, les communications permettront de réfléchir sur la portée des interprétations et des hypothèses issues des différentes sciences humaines appliquées à la Première Guerre mondiale et confrontées au discours historiographique sur le conflit.

De façon conjointe, il s’agira de présenter l’ouvrage issu des actes du colloque intitulé « La Grande Guerre vue de Méditerranée. Représentations et contradictions », organisé en partenariat par l’UMR LISA, l’Association Italiques et le Conseil de la Langue Corse (novembre 2014). De par la variété des méthodologies, la diversité des problématiques et des thématiques abordées, cet ouvrage illustre parfaitement le caractère interdisciplinaire de la journée.

Avec la participation de (par ordre alphabétique) : Alberti Vanessa (Université de Corse Pascal Paoli), Bianchi Nicolas (Université Paul Valéry – Montpellier), Carile Paolo (Université de Ferrare), Cheymol Marc (Agence universitaire de la Francophonie), Fonvielle Stéphanie (Aix-Marseille Université), Garnier Bruno (Université de Corse Pascal Paoli), Gendreau-Massaloux Michèle (Académie des sciences), Géa Jean-Michel (Université de Corse Pascal Paoli), Rey Didier (Université de Corse Pascal Paoli), Vanderweerd Alexis (Université du Luxembourg), Villagordo Éric (Université Paul Valéry – Montpellier), Wax Jules (Université du Luxembourg).

2018-12-05_Programme_Journe?e d’e?tude Grande Guerre_5 de?cembre 2018