Catégorie d'actualités : ICPP
Séminaire « A Petra à l’asseccu in Sardegna è Corsica da l’antichità à oghji »
Le séminaire « A Petra à l’asseccu in Sardegna è Corsica da l’antichità à oghji » se situe dans la continuité du premier workshop (2014) « L’espace de la forêt en Corse : entre savoir-faire et sacralité » consacré à l’étude de l’espace de la forêt d’un point de vue pluridisciplinaire.
Dans la même optique, c’est la thématique de la pierre dans les deux îles jumelles qui sera abordée lors de ce deuxième séminaire.
La façon dont une société perçoit son milieu s’exprime dans les marques qu’elle imprime sur son territoire comme dans son imaginaire. L’utilisation de la pierre remonte à des temps très anciens et c’est dès la Préhistoire que la gestion de la pierre brute, posée, placée, amoncelée devient essentielle à l’organisation de notre espace. C’est le témoignage d’une considération de la pierre comme étant le matériau « sacré » que la main de l’homme, dans sa manière d’agencer, maîtrise, canalisant les forces et l’énergie qu’elle détient parfois.
La première partie du séminaire sera également l’occasion d’assister à la présentation par des scientifiques sardes du projet « Sardinia BlueZone » observatoire de la longévité. Il s’agira du phénomène de la longévité vu sous une approche multidisciplinaire, et plus spécifiquement anthropologique, dans l’optique d’une collaboration avec le laboratoire LISA de l’université de Corse.
Chaire Paul Valery – session juin 2016 – Archéologie des images
François LISSARRAGUE (EHESS Paris)
Archéologie des images
Lundi 6 juin, AJACCIO, Espace Diamant
18h Conférence Corps et armes : une esthétique du guerrier
Mardi 7 juin, CORTE, Spaziu Natale Luciani
14h Séminaire Image et histoire : le choix des peintres
Jeudi 9 juin. BASTIA Centre Culturel Una Volta
18h Conférence La cité des satyres
Vendredi 10 juin. ALERIA, Musée archéologique
18h Conférence Le cratère : une esthétique du banquet grec
du 7 au 10 juin CORTE, Bibliothèque Universitaire
Exposition de peintures de vases du Musée d’Aleria
Rencontre interdisciplinaire « Le jardin méditerranéen dans le paysage, histoire et imaginaire »
Rencontre interdisciplinaire
coordonnée par Jean-Dominique Poli et Françoise Graziani
L’histoire et l’imaginaire des jardins entretiennent une relation complexe entre nature et culture, tout particulièrement dans le paysage méditerranéen. La notion de “poétique des lieux” s’articule ici à une nouvelle prise de conscience, la nécessité de préserver la diversité du patrimoine végétal de la Corse, pour interroger le statut patrimonial du jardin et repenser ses fonctions symboliques, sensorielles, pratiques et expérimentales.
10h-12h30. Campus Mariani, salle DECA 001
Poétique des lieux
Président de séance : Jean-Christophe Bailly (Ecole Nationale Supérieure du Paysage de Blois)
10h. Gilles Pollizi (Université de Haute-Alsace / ENSP Versailles)
Cythère, île errante : un jardin au cœur de la Méditerranée
10h30. Sandrine Gualandi (Université de Corse)
Le jardin comme lieu sourcier : quand l’arrière-pays fait entendre le murmure de la parole poétique.
11h. Isabelle Moulin (IZNAO Lyon)
Imaginaire des jardins corses : lecture buissonnière d’une thématique et réinterprétation d’une oeuvre singulière, celle de Laurence Lorenzi
11h30. Sophie Garrone (Paris Sorbonne / Ecole d’Architecture de Versailles)
Les inventaires des jardins en Corse : état des lieux
12h. Discussion
14h-18h. Palazzu Naziunale
14h. Atelier botanique de Corsica Grana co-animé par Caroline Favier-Vittori, porteur de projet Corsica Grana (Conservatoire Botanique National de Corse) et Stéphane Rogliano, pépiniériste.
16h. Le renouveau d’un patrimoine oublié
Table-ronde animée par Vannina Bernard Leoni (directrice du Pôle innovation et développement de l’Université) avec Sophie Cueille (conservateur régional de l’inventaire du patrimoine culturel à la CTC), Caroline Favier-Vittori (porteur de projet Corsica Grana), Laetitia Hugot (directrice du Conservatoire Botanique National de Corse), Lucette Poncin (historienne-géographe) et Angélique Quilichini (Docteur HDR en biologie végétale, expert botaniste au Comité Jardins remarquables).
Les conférences et table-rondes sont ouvertes à tous.
L’atelier Corsica Grana est ouvert à tous sur inscription à cette adresse : favier@oec.fr
Présentation des intervenants
– Jean-Christophe Bailly est cette année l’invité d’honneur de l’Ecole Doctorale de l’Université de Corse, où il donnera le 16 juin à l’Amphi Ettori une conférence intitulée « Le paysage comme expérience ». Il a enseigné l’histoire du paysage à l’Ecole Nationale supérieure de la Nature et du Paysage de Blois de 1997 à 2015, et est l’auteur de nombreux essais qui rencontrent les axes prioritaires communs aux trois laboratoires de recherche de l’Université de Corse, tant dans le domaine des sciences de la nature que des sciences de l’homme : rapports entre nature et culture, littérature et arts, territoire et identité, préservation et réappropriation des patrimoines matériels et immatériels.
– Gilles Polizzi, professeur de littérature française du XVIe s. à l’Université de Haute Alsace-Mulhouse, intervient depuis 1994 dans le Master « jardins historique et paysage » de l’Ecole d’Architecture de Versailles. Spécialiste des relations entre littérature et art des jardins à la Renaissance, il a édité la version française du Songe de Poliphile (Imprimerie nationale, 20084) et travaille à une histoire littéraire des jardins de la Renaissance à l’âge classique.
– Sandrine Gualandi, docteur en littérature comparée de l’Université de Corse, est professeur certifiée de l’enseignement secondaire.
– Isabelle Moulin, muséographe et directrice artistique de l’atelier de recherche et de conception de projets scénographiques IZNAO (Lyon), est spécialiste du paysage. Elle a participé avec Stéphane Crozat et le Centre de Ressources Botaniques Appliquées (CRBA) de Lyon à une étude préparatoire pour un projet de valorisation des travaux de Laurence Lorenzi sur les jardins corses.
– Sophie Garrone, titulaire d’une maîtrise en archéologie de l’Université de Montpellier et d’un DESS en histoire des jardins de l’Université Paris-Sorbonne, a été professeur d’histoire en Nouvelle Calédonie avant de s’installer en Corse. S’est intéressée aux paysages romains auprès de Christine Hamdoune (CERCAM Montpellier III), diplômée du Master « jardins historiques, Patrimoine et Paysage » dirigé par Monique Mosser (ENSAV). A enseigné l’histoire géographie pendant une dizaine d’année dans un collège de tribu kanak en Nouvelle-Calédonie.
– Sophie Cueille, historienne de l’art, est conservateur régional de l’inventaire du patrimoine culturel à la Collectivité Territoriale de Corse.
– Caroline Favier et Laetitia Hugot sont responsables de la marque Corsica Grana (http://www.corsicagrana.com), créée par le Conservatoire Botanique National de Corse, service de l’Office de l’Environnement, pour certifier les plantes et semences produites en Corse à partir de matériel végétal issu de populations insulaires « sauvages » et pour assurer leur traçabilité. Elle s’inscrit dans une volonté de valorisation, de réappropriation et d’utilisation de la flore insulaire et oeuvre avec les producteurs locaux à la préservation du patrimoine végétal corse, dont la remarquable diversité (près de 3000 espèces végétales, dont près de 300 endémiques corso-sardes et 130 strictement corses) est menacée par l’importation massive de 95% des plantes vendues sur le marché.
– Lucette Poncin (historienne-géographe auteur de plusieurs ouvrages sur l’histoire des paysages de Corse et de Haute-Provence) et Angélique Quilichini (docteur en biologie végétale de l’Université de Corse, enseignant chercheur, expert botaniste au Comité Jardins remarquables et chargée de mission à la CTC) viennent de publier ensemble un ouvrage sur les jardins botaniques d’Ajaccio, qui retrace l’histoire et l’évolution des jardins de la ville du XVIe siècle à nos jours.
Résumés
Gilles Polizzi, Cythère, île errante: un jardin au cœur de la Méditerranée
Avant les temps modernes, ce qu’on peut définir comme le modèle structurel des jardins méditerrannéens n’entretient, pour des raisons économiques, climatiques et fonctionnelles, que fort peu de rapport avec la mer. Qu’il s’agisse du modèle « oriental » ou alexandrin de l’Antiquité, des jardins romains, des jardins « médiévaux » ou islamiques perpétués jusqu’aux temps modernes au Maroc ou en Andalousie (Grenade), ou encore des jardins italiens de la Renaissance transposés en France à partir du XVIe siècle, aucun n’est axé sur le littoral (les villégiatures côtières des XIXe et XXe siècles étant une exception qui marque un tournant dans l’histoire du paysage). Pourtant si l’on considère l’importance, dans la définition du jardin « français », du « mythe de Cythère », théâtralement fixé par le tableau de Watteau (1717) et popularisé par le Voyage en Orient de Nerval (1840-50) on constate que, depuis ses origines médiévales jusqu’à son épanouissement au XVIIe s., l’imaginaire du jardin français réfère à une navigation vers Cythère, allégorisée en « île d’Amour » puis en « séjour de Vénus ». C’est ainsi que le jardin, lieu poétique et topos de l’allégorie courtoise, s’assimile presque invariablement à une « une île en mer ensus de gens » (Froissart). On s’attachera à montrer comment l’idée d’une « île-jardin » au cœur de la méditerranée donne une forme et un sens à l’imaginaire paysager européen du XVe au XVIIe siècles.
Sandrine Gualandi, Quand l’arrière-pays fait entendre le murmure de la parole poétique. Le jardin comme lieu sourcier.
« On ne trouve pas l’espace, il faut toujours le construire » : c’est ainsi que Gaston Bachelard nous enseigne une façon d’être-au-monde afin de percevoir, à travers le prisme de nos énergies intérieures, un espace géographique initialement perçu comme un « territoire de l’imaginaire, » où l’enracinement de l’Etre commence au moment même où celui-ci prend conscience qu’il est hanté par un sentiment de Nostalgie. Sentiment de la perte ou de ce qui n’a pas encore été légué et qui suscite la question ontologique qui pousse l’Etre vers la reconnaissance de ce qu’il porte en lui, de ce que sa substance lui permet de percevoir sans cependant lui être totalement révélé. A partir d’un poème d’Yves Bonnefoy nous tenterons d’aborder un espace géographique délimité mais non moins ouvert sur la recherche de l’Originel : le jardin, pour présenter l’univers imaginaire de Laurence Lorenzi, construit à partir de sa relation avec un espace référentiel défini, la Corse.
Sophie Garrone « Les inventaire de jardins en Corse : Etats des lieux »
Au travers des différents pré inventaires de jardins de Corse, on s’attachera à mettre en lumière un patrimoine souvent méconnu et oublié, à dégager une chronologie du développement de l’art des jardins en Corse. On s’interrogera sur les influences et les particularismes qu’il a connu.
Chaire Paul Valéry – Session Juin 2016
L’art de la mémoire
Invitée de la session de mai 2016 :
Lina BOLZONI, Scuola Normale Superiore di Pisa
Mardi 10 Mai – Corte
14h Salle B1-204 Campus Mariani
Conférence Les théâtres de la mémoire : la Renaissance et le monde contemporain
17h Bibliothèque universitaire, Bâtiment J. Toussaint Desanti
Film : Orlando Furioso de Luca Ronconi (1975)
Mercredi 11 Mai, Musée Fesch – Ajaccio
18h Conférence Les images de mémoire à la Renaissance
Jeudi 12 Mai, Musée d’art de d’histoire – Bastia
9h30-17h30 Table ronde sur le livre ancien en partenariat avec la Bibliothèque Patrimoniale Tommaso Prelà
Séminaire « Les espaces de la Corse médiévale : Paysages et acteurs du monde rural »
Nouvelle Bibliothèque Universitaire
Campus Grimaldi, Corte
Le Laboratoire Lieux, Identités, eSpaces et Activités (CNRS-Université de Corse) organise le mercredi 23 mars un séminaire sur le thème « Les espaces de la Corse médiévale : paysages et acteurs du monde rural ». Placée sous la responsabilité scientifique de Jean-André CANCELLIERI, Professeur à l’Université de Corse, et Vannina MARCHI VAN CAUWELAERT, Maître de conférences à l’Université de Corse, la manifestation débutera à partir de 10h dans les locaux de la nouvelle Bibliothèque Universitaire (Campus Grimaldi) à Corte.
Les espace de la Corse médiévale
L’histoire de la Corse médiévale ne peut pas, ne doit pas s’écrire uniquement d’après les sources émanant des puissances méditerranéennes qui ont été les tutrices de l’île entre le XIe et le XVe siècle (Saint-Siège, Pise, Gênes, Aragon) ni de leurs seuls relais urbains (Bonifacio et Calvi surtout). Aussi bien, le premier séminaire des médiévistes de l’Université de Corse « Les espaces de la Corse médiévale » entend mettre en valeur le champ de l’histoire rurale de l’île, de ses hommes et de ses femmes, de ses ressources et de ses paysages à travers une pléiade d’approches complémentaires : rares mais riches documents écrits, toponymie, archéologie des églises et chapelles mais aussi de plus en plus, demain, des châteaux et des habitats paysans.
Ce premier séminaire se veut donc à la fois un bilan des perspectives d’enquête et un acte de foi dans la recherche historique et archéologique du «millénaire médiéval » de la Corse.
PROGRAMME
> 10h : Jean André Cancellieri (Université de Corse), Introduction
> 10h30 : « L’image des champs au Moyen Age : quelles représentations ? »
Pierre Portet, Directeur des Archives Départementales de Corse-du-Sud
> 14h : « L’organisation seigneuriale des terroirs d’après les statuts du Cap Corse (XIVe-XVIe siècles) »
Vannina Marchi van Cauwelaert (Université de Corse)
> 14h30 : « Les possessions monastiques dans la Corse médiévale. Documentation écrite et architecture »
Paola Camuffo (Université de Corse)
Questions, échanges et conclusion.
CHAIRE ESPRIT MEDITERRANEEN PAUL VALERY « Chaké MATOSSIAN L’Arménie imaginaire »
CHAIRE ESPRIT MEDITERRANEEN PAUL VALERY
(UMR CNRS 6240 LISA / Ecole doctorale / Fondation de l’Université)
Thème de l’année 2016 : Mémoire des arts
La Chaire Paul Valéry invite chaque année quatre professeurs de renommée internationale qui représentent des champs disciplinaires et géographiques complémentaires, tout en se singularisant par leur approche des liens entre des savoirs oubliés et la recherche de nouvelles interprétations du monde. La constante nécessité des arts dans la société est indissociable de la fonction mémorielle des images, mais si la mémoire sert à former les images, elle peut leur redonner sens en articulant l’ancien et le nouveau, le proche et le lointain, le singulier et le pluriel. C’est à cette énigmatique force de liaison que les quatre sessions de l’année 2016 seront consacrées, à partir de points de vue très différents : de mars à juin il sera question des représentations de soi, des relations entre texte et image et du questionnement archéologique, la session d’octobre s’intéressera au cinéma.
29-31 MARS 2016
Chaké MATOSSIAN
L’Arménie imaginaire
Chakè Matossian, professeure à l’Académie Royale des Beaux-Arts de Bruxelles (Ecole Supérieure des Arts), est Docteur en Philosophie de la Communication et a enseigné à l’Université Nouvelle de Lisbonne de 1981 à 1993. Elle a publié de nombreux ouvrages et articles dans des revues spécialisées en esthétique et sciences humaines (Traverses, Furor, Coloquio/Artes, La Part de l’OEil) et a collaboré à diverses publications collectives (Les Entretiens de la Garenne-Lemot, L’Art moderne et la question du sacré, Rousseau et le spectacle, Le corps transparent) ainsi qu’à des catalogues d’artistes. Ses travaux sur les représentations de l’Arménie dans la philosophie et dans les arts de l’Antiquité à la Renaissance ouvrent un champ de recherches totalement inexploité et remettent en question bien des idées reçues. Principales publications : « Et je ne portai plus d’autre habit » : Rousseau l’Arménien (Genève, 2014), Des admirables secrets de l’Ararat. Vinci, Dürer, Michel-Ange sur les traces d’Er et de Noé, (Bruxelles, 2009), Saturne et le sphinx. Proudhon, Courbet et l’art justicier (Genève, 2002), Espace public et représentations (Bruxelles, 1996)
Interview en ligne : http://www.acam-france.org/bibliographie/livres/matossian-chake-admirablessecrets.mp3
PROGRAMME DES SEMINAIRES
L’Arménie imaginaire et la représentation de soi
Léonard de Vinci, pris dans le déluge, se déclare ambassadeur en Arménie. Dürer, marqué par son séjour à Venise, se peint sur le Mont Ararat. En 1762, Rousseau adopte l’habit arménien qu’il affirmera porter jusqu’à ses derniers jours : « Et je ne portai plus d’autre habit ». Pourquoi la relation que ces trois auteurs établissent avec l’Arménie restetelle si peu connue, ignorée ou même passée sous silence, voire méprisée ? Il importe de souligner la personnalité visionnaire et prophétique de Vinci, Dürer et Rousseau pour saisir leur rattachement à un lieu tout à la fois mystique, imaginaire et réel en accord avec les problèmes qui les hantent comme le déluge, la résurrection et le devenir des âmes. Ch. Matossian s’attache à montrer qu’à travers l’Arménie se tisse un lien non seulement avec Noé sauvé sur l’Ararat, avec quelques saints et martyrs, mais encore, et plus secrètement, avec Platon, à travers le personnage d’Er l’Arménien dont Socrate rapporte le récit.
Mardi 29 mars, CORTE, Campus Mariani, Amphi Ribellu
14h. Séminaire Léonard de Vinci et Albert Dürer : autoportraits en Arménie
16h. Projection-débat du film Sayat nova de Sergueï Parajdanov (1969), avec Jean-Joseph Albertini et Dominique Degli Esposti
Mercredi 30 mars, CORTE
14h. Campus Mariani, salle B1 102 Séminaire Rousseau en habit d’Arménien : l’autre identité
16h30. Campus Grimaldi, Bibliothèque Universitaire Rencontre avec les chercheurs et visite de l’exposition de livres sur l’Arménie (histoire, culture, littérature, arts)
Jeudi 31 mars, AJACCIO, Musée Fesch
17h. Conférence L’Arménie des peintres de la Renaissance
Séminaire « Archéologie de la Corse : panorama des recherches et découvertes marquantes »
Journée Don Quichotte en Corse
Dans le cadre du 400ème anniversaire de la mort de Cervantès et dans la continuité de la Chaire Esprit méditerranéen Paul Valery, la Fondation de l’Université de Corse et le Laboratoire Lieux, Identités, eSpaces et Activités (CNRS-Université de Corse) organisent une journée « Don Quichotte in Corsica ». Celle-ci se déroulera le jeudi 14 avril à Corte et à Bastia. Cette rencontre, coordonnée par Nestor Salamanca et Marie-Pascale Castelli de la Filière Espagnole de l’Université de Corse, où conférences, lectures, interludes musicaux sont au programme, remettra en mémoire la popularité de la figure de Don Quichotte dans la culture corse. Don Quichotte en Corse La redécouverte d’une exceptionnelle traduction en langue corse de Don Quichotte datant de 1925 est l’occasion de célébrer les 400 ans de la mort de Cervantès, en avril 1616. Cette rencontre associera des spécialistes de littérature espagnole du Siècle d’or et de langue corse à des lecteurs et interprètes qui évoqueront l’importance du roman de Cervantès dans l’histoire, la littérature, les arts et la pratique de la traduction jusqu’à nos jours. L’édition originale du Don Chischiotte corse et sa réédition par les éditions Albiana dans la nouvelle collection “Estru Mediterraniu” seront présentées à l’occasion de cette journée. La nouvelle édition trilingue de cette traduction, préfacée par Jacques Thiers, a été préparée par Orlando Forioso, Marie-Pascale Castelli et Françoise Graziani. Christian Ruspini et Henri Olmetta (Compagnie TeatrEuropa di Corsica) accompagnés par Maxime Bertrand à la guitare, avec la participation des enseignants et des étudiants de la Licence d’Espagnol de l’Université de Corse. Programme Spaziu universitariu Natale Luciani, Campus Mariani, Corte 10h : Conférences > Philippe Rabaté (Université Paris 10 Nanterre), Les voyages de Don Quichotte > Michel Rizo (Université de Corse), La vérité par le corps > Françoise Graziani (Université de Corse), Lecture, traduction, interprétation : ce que déplace Don Quichotte
> Jacques Thiers (Université de Corse), Don Chisciotte en Corse 12h. Lecture-spectacle Autour de séquences du film d’Orson Welles, lecture d’extraits du Don Quichotte dans sa langue et plusieurs autres (dont le corse) par Orlando Forioso, Christian Ruspini et Henri Olmetta (Compagnie TeatrEuropa di Corsica) accompagnés par Maxime Bertrand à la guitare, avec la participation des enseignants et des étudiants de la licence d’espagnol. Médiathèque Alb’oru, Bastia > 18h30 : Table-ronde avec Philippe Rabaté et Michel Rizo > 20h : Concert-lecture avec Sandrine Luigi et la Compagnie TeatrEuropa