Présentation de l’ouvrage en hommage à Antoine Laurent Serpentini « Aere perennius »


Présentation de l’ouvrage
en hommage à Antoine Laurent SERPENTINI
« Aere perennius »

Spaziu universitariu Natale Luciani
Campus Mariani, Corte
L’ouvrage collectif « Aere Perennius, Hommages à Antoine Laurent Serpentini » (éditions Albiana), réalisé sous la direction de Christophe Luzi, Eugène Gherardi et Didier Rey, et avec le soutien du Laboratoire Lieux, Identités, eSpaces et Activités (CNRS / Université de Corse), sera présenté par ses auteurs le jeudi 14 avril à 16h au Spaziu universitariu Natale Luciani (campus Mariani) à Corte.

Aere Perennius
Le 17 octobre 2012, Antoine Laurent Serpentini disparaissait brutalement, laissant un grand vide à l’Università di Corsica et tout particulièrement à la Faculté des Lettres, Langues, Arts, Sciences Humaines et Sociales où il exerçait depuis plusieurs années et à laquelle il était attaché. Beaucoup de membres de la communauté universitaire connaissaient Antoine Laurent Serpentini depuis fort longtemps, et ils avaient pu apprécier un homme qui ne s’était jamais démis de ces qualités essentielles : rigueur, franchise, fidélité.

Observateur perspicace, le professeur d’Histoire moderne aura contribué à mieux nous faire connaître et aimer un pays, la Corse, dans sa dimension historique. L’idée de rendre hommage à Antoine Laurent Serpentini sous la forme classique d’un ouvrage collectif s’est donc imposée spontanément au sein de la communauté universitaire, en raison de l’ampleur de son implication au service de la jeunesse corse et de la société de la connaissance.

 

Le 17 octobre 2012, Antoine Laurent Serpentini disparaissait brutalement, laissant un grand vide à l’Università di Corsica et tout particulièrement à la Faculté des Lettres, Langues, Arts, Sciences Humaines et Sociales où il exerçait depuis plusieurs années et à laquelle il était attaché. Beaucoup de membres de la communauté universitaire connaissaient Antoine Laurent Serpentini depuis fort longtemps, et ils avaient pu apprécier un homme qui ne s’était jamais démis de ces qualités essentielles : rigueur, franchise, fidélité. Observateur perspicace, le professeur d’Histoire moderne aura contribué à mieux nous faire connaître et aimer un pays, la Corse, dans sa dimension historique. L’idée de rendre hommage à Antoine Laurent Serpentini sous la forme classique d’un ouvrage collectif s’est donc imposée spontanément au sein de la communauté universitaire, en raison de l’ampleur de son implication au service de la jeunesse corse et de la société de la connaissance. Présentation réalisée le jeudi 14 avril 2016 au Spaziu universitariu Natale Luciani à Corte.

 

Rencontres universitaires internationales « L’étranger : altérité, altération, métissage »

La question de l’étranger interroge le rapport à soi-même et à l’autre. Qu’elle soit individuelle ou collective, la notion d’identité semble indissociable de la notion d’altérité, l’une définissant l’autre, dans la perception paradoxale d’une perpétuelle et inévitable porosité de leurs caractères. Lorsque le « moi » désigne l’autre en l’affublant du qualificatif d’étranger, il se livre à une mise à distance qui implique la notion de territoire et s’inscrit dans une dialectique du dedans et du dehors, l’étranger se trouvant relégué à la frontière qui parfois devient la marge. La question du regard sur soi, sur le groupe, sur l’autre, fondamentale dans l’appréhension de l’étranger, induit des relations d’inclusion ou d’exclusion et convoque les notions de l’un et du multiple, du soi (ipse) et de l’autre.

Mais qu’est-ce qu’être étranger dans nos sociétés modernes ? À l’heure de la mondialisation économique, des échanges et de la circulation des hommes, des idées et des savoirs, les mouvements migratoires contribuent à une nouvelle perception de la rencontre avec cet autre jadis lointain, cet étrange inconnu -noble étranger ou inquiétante figure-, cette « figure du dehors » (Kenneth White) ou cette image stéréotypée, générant parfois un sentiment de méfiance. Les bouleversements suscités fragilisent le concept d’état-nation et conduisent à des reconfigurations, des altérations, et des interactions à la fois culturelles, religieuses et linguistiques qu’il convient d’étudier car elles influent sur les cultures européennes et bousculent les formes possibles de l’appartenance. L’éclatement de l’unité, le métissage, la « contamination », les configurations « multi » -culturelles, linguistiques, ethniques…-, la créolisation de l’Europe (Édouard Glissant) interrogent notre rapport à l’autre et au monde.

Au croisement de l’histoire, de la sociologie, de l’anthropologie, de la psychanalyse, de la philosophie, de la littérature, de la linguistique, la question de l’étranger constitue l’un des grands enjeux de la vie en société, offrant des perspectives de recherche tant dans le domaine des sciences humaines que dans les arts, le cinéma, le théâtre et la littérature.

2015-10-07_Programme

Workshop « Medias, Performance de la Culture et Invariants 2015 »

Ce workshop intitulé « Médias, Performance de la Culture et Invariants 2015 », fait suite à une première rencontre qui s’est tenue l’an dernier pratiquement à la même époque à l’Université de Corse.

Dans le cadre de l’UMR LISA-ICPP, de l’axe de recherche 2, « Transformation des savoirs et des pratiques culturelles, au sein de l’action elle-même intitulée « Performance de la culture et Invariants » il s’agira de poursuivre les travaux et d’illustrer cette thématique dans la perspective interdisciplinaire offerte par les SIC, avec le double regard des chercheurs français et italiens.

La diversité des thématiques abordées exprime la richesse de la question sur laquelle les doctorants en SIC présenteront également l’état de leur recherche.

Ce workshop, réalisé en partenariat avec l’Ecole Doctorale, est destiné aux étudiants et aux collègues intéressés. Il est également ouvert au public.

2015-10-15_Programme Workshop

 

Rencontres Universitaires Internationales « NATIONS, NATIONALISMES, NATIONALITÉS, MINORITÉS dans l’espace euro-méditerranéen 1903-1945 »

À compter de 1903, et pour un lustre, la Macédoine allait être déchirée par la guerre civile qui eut un aspect international du fait de l’envoi par les gouvernements grec, serbe et bulgare, de bandes organisées afin de soutenir les révoltés contre la Sublime Porte. En 1912, le déclenchement de la 1ère Guerre balkanique porte à incandescence la question nationale, celle des nationalités et des minorités dans un espace soumis depuis au moins un siècle, à des recompositions identitaires sur fond de désagrégation du domaine ottoman, « L’Homme malade de l’Europe » pour reprendre les termes attribués au tsar Nicolas Ier . De manière quasi-contemporaine (1911-1912), l’Italie se lance à l’assaut de la Libye, dans une volonté expansionniste de réalisation de la Quarta sponda, tout en réaffirmant ses visées irrédentistes sur la Dalmatie notamment. Ensuite, en situations coloniales, des mouvements d’émancipation d’audience et d’importance variables, remettent en question les formes de la présence européenne, voire cette présence elle-même ; on songera en particulier en Égypte aux partis Umma et Watan – tous deux créés en 1907 –, ou au mouvement des Jeunes Algériens. Enfin, à l’intérieur même des grandes puissances européennes, des mouvements revendicatifs à caractère essentiellement culturel et d’inégale importance, se font entendre en France (Corse, Occitanie) en Allemagne (Alsace-Lorraine), en Hongrie (Slovaquie), sans oublier l’Espagne (Catalogne, Pays basque).
En 1945, l’espace euro-méditerranéen sort totalement bouleversé du Second Conflit mondial qui vit se déchainer les nationalismes et les haines nationales attisées par le fascisme, le nazisme ou des régimes autoritaires (Horthy en Hongrie) et des mouvements totalitaires (Oustachis en Croatie, Croix fléchées en Hongrie, Garde de Fer en Roumanie). Il s’ensuit un remodelage ethnique de la carte de l’Europe d’une intensité inconnue depuis le Moyen-âge. L’irruption de la Guerre froide va « geler » – avant d’instrumentaliser – une grande partie des questions liées aux nationalités et aux minorités. Quant au monde colonial, les secousses qui ébranlent la domination européenne n’en sont pas moins grandes de Sétif à Kherrata. Dans le même temps, la question palestinienne s’inscrit définitivement à l’agenda politique. Enfin, de la Corse à l’Alsace, les compromissions des mouvements autonomistes avec l’Italie fasciste ou l’Allemagne nazie semblent enterrer définitivement toute idée d’expression identitaire, fut-elle simplement et vaguement culturelle.
L’objectif de ces Rencontres Universitaires Internationales est de s’interroger sur les différentes notions de nations, nationalismes, nationalités et identités dans ce trentenaire pour le moins troublé à travers des études de cas comparatives, englobant les approches historiques, politiques, culturelles et littéraires; le tout, dans un espace euro-méditerranéen particulièrement marqué par ces problématiques, dont une partie sont toujours à l’oeuvre aujourd’hui. On songera notamment aux discours et pratiques sur les origines des peuples et des formations politiques dans les pays de l’Europe Centrale et Méditerranéenne qui présente et éventuellement renforce les mythes d’origine, les traditions identitaires qui influencent même de nos jours les croyances et les mentalités collectives des sociétés, leurs histoires, leurs traditions et leurs pratiques politiques.
Il s’agira également de poser les jalons d’une réflexion élargie à la période suivante, lors d’un colloque à l’université de Szeged, en mai 2016, sur le thème: « Nations, nationalismes, nationalités, minorités dans l’espace euro-méditerranéen de 1945 à nos jours » ; offrant ainsi une vision cohérente et structurée de ces questions, voire des éléments de réflexion pour les acteurs politiques. L’aspect pluridisciplinaire permettra d’approfondir certains concepts, d’aborder les questions sous des angles parfois méconnus ou minorisés (sports, pratiques de loisirs, question de genre etc.) Ceci dit, il ne saurait être question de chimérique exhaustivité, ni de couvrir l’ensemble de l’espace euro-méditerranéen, néanmoins en proposant des comparaisons sur le long terme, ces deux manifestations scientifiques permettront d’offrir une vision cohérente de ces questions.

20151119_Programme colloque Nationalismes.

Journée d’études « Raconter en musique » (Traditions savantes et populaires)

Raconter en musique

organisé par l’UMR LISA ICPP (Chaire Esprit méditerranéen),

en partenariat avec le Centre d’esthétique et d’analyse musicales de l’Université

Paris 8 (EA 1572 Esthétique, musicologie, danse et création musicale)

et le Centre Culturel Voce de Pigna

 

Dans le cadre du projet commun « Musique et poésie en Méditerranée, entre tradition et création », les laboratoires de recherche associés proposent, en partenariat avec le Centre Voce de Pigna et le CCU, un atelier expérimental et des échanges de points de vue sur l’interprétation musicale de textes poétiques épiques et narratifs qui ont un rôle à jouer dans la transmission du patrimoine culturel méditerranéen. Articulant traditions savantes et populaires, ce patrimoine se caractérise par une adaptation constante à des formes nouvelles de relation entre texte et musique, et requiert des interprètes une attention particulière au sens afin d’en restituer au mieux la dynamique et les effets émotifs et esthétiques.

Cette rencontre interdisciplinaire associe à Corte des musicologues, des littéraires, des linguistes et des interprètes, pour conclure un atelier d’interprétation expérimental d’une semaine à l’Auditorium de Pigna associant les ensembles Euridice et Madrigalesca pour un concert autour des Sette Galere, chant épique traditionnel corse, avec des pièces de musique baroque.

Le 23 novembre, l’ensemble Euridice donnera un concert Monteverdi à Corte.

 

Samedi 21 novembre à 18h30

Concert à l’Auditorium de Pigna

In armonia favellare

 

Ensemble Euridice

Stanley Smith, viole de gambe et direction musicale ; Adrien Alix, viole de gambe ; Alice Fagard, soprano ; Simona Morini, comédienne et chanteuse de tradition populaire

Joël Heuillon, chant, direction artistique

 

Ensemble Madrigalesca

Cathy Graziani, chant ; Anne Lise Herrera, violoncelle

Nicole Casalonga, chant, direction artistique

 

Lundi 23 novembre à Corte

Coordination :

Françoise Graziani (Université de Corse) et Joël Heuillon (Université Paris 8)

10h-12h. Palazzu Naziunale, salle des Actes

              Quelle poésie à chanter ?

Table-ronde animée par Françoise Graziani et Joël Heuillon, avec

Simona Morini, Alice Fagard, Stanley Smith et Adrien Alix (Université Paris8) : Euridice, Clorinde, Ariane

Nicole Casalonga (CC Voce de Pigna) : E Sette Galere

Patrizia Gattacecca (Université de Corse) et Antoine Leonelli (Musée de la Corse) : Digenis, l’épopée byzantine

François Berlinghi, Jacques Filippi, Mathieu Graziani (Université de Corse/A Ricuccata) : Dante et Parménide

 

14h30-17h30. Campus Mariani, salle B4 002

              Traditions poétiques et musicales

14h30. Françoise Graziani (Université de Corse), “Chanter la poésie, d’Homère à Monteverdi”

15h. Fabrizio Franceschini (Université de Pise), “Ariosto e Tasso in maggio e ottava rima popolare”

15h30. PAUSE

16h. Joël Heuillon (Université Paris8), “Stratégies narratives dans les musiques du premier baroque”

16h30. Stanley Smith (Université Paris 8), “Discourir à l’instrument au 17e siècle”

17h. Adrien Alix (Université Paris 8), “D’une Ariane à l’autre : lecture mariniste chez un disciple de Monteverdi”

 

18h. Spaziu Natale Luciani

Atelier d’interprétation autour du Lamento d’Ariana

« Ahi ! Che non pur rispondi… »

avec Simona Morini et Alice Fagard (Université Paris 8),

Corinne Mattei, Jean-Pierre Giudicelli (Université de Corse)

et les étudiants de l’atelier théâtre du CCU.

21h. Concert baroque au Spaziu Natale Luciani

  In armonia favellare

L’Ensemble Euridice chante Monteverdi

(entrée libre)