Rencontres universitaires internationales « L’étranger : altérité, altération, métissage »

La question de l’étranger interroge le rapport à soi-même et à l’autre. Qu’elle soit individuelle ou collective, la notion d’identité semble indissociable de la notion d’altérité, l’une définissant l’autre, dans la perception paradoxale d’une perpétuelle et inévitable porosité de leurs caractères. Lorsque le « moi » désigne l’autre en l’affublant du qualificatif d’étranger, il se livre à une mise à distance qui implique la notion de territoire et s’inscrit dans une dialectique du dedans et du dehors, l’étranger se trouvant relégué à la frontière qui parfois devient la marge. La question du regard sur soi, sur le groupe, sur l’autre, fondamentale dans l’appréhension de l’étranger, induit des relations d’inclusion ou d’exclusion et convoque les notions de l’un et du multiple, du soi (ipse) et de l’autre.

Mais qu’est-ce qu’être étranger dans nos sociétés modernes ? À l’heure de la mondialisation économique, des échanges et de la circulation des hommes, des idées et des savoirs, les mouvements migratoires contribuent à une nouvelle perception de la rencontre avec cet autre jadis lointain, cet étrange inconnu -noble étranger ou inquiétante figure-, cette « figure du dehors » (Kenneth White) ou cette image stéréotypée, générant parfois un sentiment de méfiance. Les bouleversements suscités fragilisent le concept d’état-nation et conduisent à des reconfigurations, des altérations, et des interactions à la fois culturelles, religieuses et linguistiques qu’il convient d’étudier car elles influent sur les cultures européennes et bousculent les formes possibles de l’appartenance. L’éclatement de l’unité, le métissage, la « contamination », les configurations « multi » -culturelles, linguistiques, ethniques…-, la créolisation de l’Europe (Édouard Glissant) interrogent notre rapport à l’autre et au monde.

Au croisement de l’histoire, de la sociologie, de l’anthropologie, de la psychanalyse, de la philosophie, de la littérature, de la linguistique, la question de l’étranger constitue l’un des grands enjeux de la vie en société, offrant des perspectives de recherche tant dans le domaine des sciences humaines que dans les arts, le cinéma, le théâtre et la littérature.

2015-10-07_Programme

Workshop « Medias, Performance de la Culture et Invariants 2015 »

Ce workshop intitulé « Médias, Performance de la Culture et Invariants 2015 », fait suite à une première rencontre qui s’est tenue l’an dernier pratiquement à la même époque à l’Université de Corse.

Dans le cadre de l’UMR LISA-ICPP, de l’axe de recherche 2, « Transformation des savoirs et des pratiques culturelles, au sein de l’action elle-même intitulée « Performance de la culture et Invariants » il s’agira de poursuivre les travaux et d’illustrer cette thématique dans la perspective interdisciplinaire offerte par les SIC, avec le double regard des chercheurs français et italiens.

La diversité des thématiques abordées exprime la richesse de la question sur laquelle les doctorants en SIC présenteront également l’état de leur recherche.

Ce workshop, réalisé en partenariat avec l’Ecole Doctorale, est destiné aux étudiants et aux collègues intéressés. Il est également ouvert au public.

2015-10-15_Programme Workshop

 

Rencontres Universitaires Internationales « NATIONS, NATIONALISMES, NATIONALITÉS, MINORITÉS dans l’espace euro-méditerranéen 1903-1945 »

À compter de 1903, et pour un lustre, la Macédoine allait être déchirée par la guerre civile qui eut un aspect international du fait de l’envoi par les gouvernements grec, serbe et bulgare, de bandes organisées afin de soutenir les révoltés contre la Sublime Porte. En 1912, le déclenchement de la 1ère Guerre balkanique porte à incandescence la question nationale, celle des nationalités et des minorités dans un espace soumis depuis au moins un siècle, à des recompositions identitaires sur fond de désagrégation du domaine ottoman, « L’Homme malade de l’Europe » pour reprendre les termes attribués au tsar Nicolas Ier . De manière quasi-contemporaine (1911-1912), l’Italie se lance à l’assaut de la Libye, dans une volonté expansionniste de réalisation de la Quarta sponda, tout en réaffirmant ses visées irrédentistes sur la Dalmatie notamment. Ensuite, en situations coloniales, des mouvements d’émancipation d’audience et d’importance variables, remettent en question les formes de la présence européenne, voire cette présence elle-même ; on songera en particulier en Égypte aux partis Umma et Watan – tous deux créés en 1907 –, ou au mouvement des Jeunes Algériens. Enfin, à l’intérieur même des grandes puissances européennes, des mouvements revendicatifs à caractère essentiellement culturel et d’inégale importance, se font entendre en France (Corse, Occitanie) en Allemagne (Alsace-Lorraine), en Hongrie (Slovaquie), sans oublier l’Espagne (Catalogne, Pays basque).
En 1945, l’espace euro-méditerranéen sort totalement bouleversé du Second Conflit mondial qui vit se déchainer les nationalismes et les haines nationales attisées par le fascisme, le nazisme ou des régimes autoritaires (Horthy en Hongrie) et des mouvements totalitaires (Oustachis en Croatie, Croix fléchées en Hongrie, Garde de Fer en Roumanie). Il s’ensuit un remodelage ethnique de la carte de l’Europe d’une intensité inconnue depuis le Moyen-âge. L’irruption de la Guerre froide va « geler » – avant d’instrumentaliser – une grande partie des questions liées aux nationalités et aux minorités. Quant au monde colonial, les secousses qui ébranlent la domination européenne n’en sont pas moins grandes de Sétif à Kherrata. Dans le même temps, la question palestinienne s’inscrit définitivement à l’agenda politique. Enfin, de la Corse à l’Alsace, les compromissions des mouvements autonomistes avec l’Italie fasciste ou l’Allemagne nazie semblent enterrer définitivement toute idée d’expression identitaire, fut-elle simplement et vaguement culturelle.
L’objectif de ces Rencontres Universitaires Internationales est de s’interroger sur les différentes notions de nations, nationalismes, nationalités et identités dans ce trentenaire pour le moins troublé à travers des études de cas comparatives, englobant les approches historiques, politiques, culturelles et littéraires; le tout, dans un espace euro-méditerranéen particulièrement marqué par ces problématiques, dont une partie sont toujours à l’oeuvre aujourd’hui. On songera notamment aux discours et pratiques sur les origines des peuples et des formations politiques dans les pays de l’Europe Centrale et Méditerranéenne qui présente et éventuellement renforce les mythes d’origine, les traditions identitaires qui influencent même de nos jours les croyances et les mentalités collectives des sociétés, leurs histoires, leurs traditions et leurs pratiques politiques.
Il s’agira également de poser les jalons d’une réflexion élargie à la période suivante, lors d’un colloque à l’université de Szeged, en mai 2016, sur le thème: « Nations, nationalismes, nationalités, minorités dans l’espace euro-méditerranéen de 1945 à nos jours » ; offrant ainsi une vision cohérente et structurée de ces questions, voire des éléments de réflexion pour les acteurs politiques. L’aspect pluridisciplinaire permettra d’approfondir certains concepts, d’aborder les questions sous des angles parfois méconnus ou minorisés (sports, pratiques de loisirs, question de genre etc.) Ceci dit, il ne saurait être question de chimérique exhaustivité, ni de couvrir l’ensemble de l’espace euro-méditerranéen, néanmoins en proposant des comparaisons sur le long terme, ces deux manifestations scientifiques permettront d’offrir une vision cohérente de ces questions.

20151119_Programme colloque Nationalismes.

Journée d’études « Raconter en musique » (Traditions savantes et populaires)

Raconter en musique

organisé par l’UMR LISA ICPP (Chaire Esprit méditerranéen),

en partenariat avec le Centre d’esthétique et d’analyse musicales de l’Université

Paris 8 (EA 1572 Esthétique, musicologie, danse et création musicale)

et le Centre Culturel Voce de Pigna

 

Dans le cadre du projet commun « Musique et poésie en Méditerranée, entre tradition et création », les laboratoires de recherche associés proposent, en partenariat avec le Centre Voce de Pigna et le CCU, un atelier expérimental et des échanges de points de vue sur l’interprétation musicale de textes poétiques épiques et narratifs qui ont un rôle à jouer dans la transmission du patrimoine culturel méditerranéen. Articulant traditions savantes et populaires, ce patrimoine se caractérise par une adaptation constante à des formes nouvelles de relation entre texte et musique, et requiert des interprètes une attention particulière au sens afin d’en restituer au mieux la dynamique et les effets émotifs et esthétiques.

Cette rencontre interdisciplinaire associe à Corte des musicologues, des littéraires, des linguistes et des interprètes, pour conclure un atelier d’interprétation expérimental d’une semaine à l’Auditorium de Pigna associant les ensembles Euridice et Madrigalesca pour un concert autour des Sette Galere, chant épique traditionnel corse, avec des pièces de musique baroque.

Le 23 novembre, l’ensemble Euridice donnera un concert Monteverdi à Corte.

 

Samedi 21 novembre à 18h30

Concert à l’Auditorium de Pigna

In armonia favellare

 

Ensemble Euridice

Stanley Smith, viole de gambe et direction musicale ; Adrien Alix, viole de gambe ; Alice Fagard, soprano ; Simona Morini, comédienne et chanteuse de tradition populaire

Joël Heuillon, chant, direction artistique

 

Ensemble Madrigalesca

Cathy Graziani, chant ; Anne Lise Herrera, violoncelle

Nicole Casalonga, chant, direction artistique

 

Lundi 23 novembre à Corte

Coordination :

Françoise Graziani (Université de Corse) et Joël Heuillon (Université Paris 8)

10h-12h. Palazzu Naziunale, salle des Actes

              Quelle poésie à chanter ?

Table-ronde animée par Françoise Graziani et Joël Heuillon, avec

Simona Morini, Alice Fagard, Stanley Smith et Adrien Alix (Université Paris8) : Euridice, Clorinde, Ariane

Nicole Casalonga (CC Voce de Pigna) : E Sette Galere

Patrizia Gattacecca (Université de Corse) et Antoine Leonelli (Musée de la Corse) : Digenis, l’épopée byzantine

François Berlinghi, Jacques Filippi, Mathieu Graziani (Université de Corse/A Ricuccata) : Dante et Parménide

 

14h30-17h30. Campus Mariani, salle B4 002

              Traditions poétiques et musicales

14h30. Françoise Graziani (Université de Corse), “Chanter la poésie, d’Homère à Monteverdi”

15h. Fabrizio Franceschini (Université de Pise), “Ariosto e Tasso in maggio e ottava rima popolare”

15h30. PAUSE

16h. Joël Heuillon (Université Paris8), “Stratégies narratives dans les musiques du premier baroque”

16h30. Stanley Smith (Université Paris 8), “Discourir à l’instrument au 17e siècle”

17h. Adrien Alix (Université Paris 8), “D’une Ariane à l’autre : lecture mariniste chez un disciple de Monteverdi”

 

18h. Spaziu Natale Luciani

Atelier d’interprétation autour du Lamento d’Ariana

« Ahi ! Che non pur rispondi… »

avec Simona Morini et Alice Fagard (Université Paris 8),

Corinne Mattei, Jean-Pierre Giudicelli (Université de Corse)

et les étudiants de l’atelier théâtre du CCU.

21h. Concert baroque au Spaziu Natale Luciani

  In armonia favellare

L’Ensemble Euridice chante Monteverdi

(entrée libre)

 

Colloque international de linguistique romane en l’honneur de F.D. FALCUCCI

Un siècle après la parution du Vocabolario dei dialetti, geografia e costumi della Corsica, l’université de Corse honore la mémoire de Francesco Domenico Falcucci. Celui-ci a offert à la Corse ses premières études linguistiques avec les Saggi illustrati moderni di dialetti corsi publiés en 1875, et le premier dictionnaire consacré aux parlers insulaires (le Vocabolario). Ce dictionnaire a marqué les études consacrées à la Corse ; il a été publié à titre posthume par les soins de Pier Enea Guarnerio en 1915.
Le colloque en l’honneur de F. D. Falcucci, organisé par Stella Retali-Medori, est parrainé un comité scientifique international et un comité d’honneur composé de Marie-José Dalbera-Stefanaggi, responsable du Nouvel Atlas Linguistique et Ethnographique de la Corse, de Max Pfister, responsable du Lessico Etimologico Italiano, et de Giovanni Ruffino, notamment président du Centro di studi filologici siciliani, responsable de la collection Lessici siciliani et directeur de l’Atlante Linguistico della Sicilia.
Du 28 au 30 Octobre ce seront donc des spécialistes de langues romanes venus de plusieurs pays d’Europe qui se réuniront pour discuter de questions relatives à la lexicographie dialectale et étymologique en mémoire de F. D. Falcucci. Outre le programme scientifique, une journée d’hommage particulière est organisée en collaboration avec la commune de Rogliano, la Communauté de Communes du Cap Corse, l’association Petre Scritte et en présence de délégations de Livourne et de Laerru, reflétant ainsi le parcours biographique de F. D. Falcucci, né à Rogliano en 1835, ayant vécu une grande partie de sa vie à Livourne et décédé en 1902 à Laerru.

 

2015-10-28_resumes Falcucci

2015-10-28_programme_falcucci

 

SEMINAIRE « L’ART BAROQUE EN MEDITERRANEE »

L’art baroque en Méditerranée

PORTEUR DE PROJET : Frédérique Valery, Docteur en Langues et Cultures Régionales (Mention Histoire Moderne)

Descriptif du projet : Il nous paraît opportun d’organiser un colloque sur l’art baroque en Méditerranée en prenant la Corse pour objet central, dans la mesure où l’importance à la fois quantitative et qualitative de ses édifices religieux n’a pas encore fait l’objet d’une histoire comparative permettant de les situer dans le cadre d’une caractérisation géographique de l’architecture post-tridentine depuis la fin du XVIe siècle.

Parmi les nombreux foyers baroques de Méditerranée, la Corse se distingue par l’implantation rurale de cet art d’apparat généralement urbain. Largement représenté à Bastia dès le début du XVIIe siècle dans l’architecture comme dans les arts visuels (sculpture, peinture, arts décoratifs, mobilier liturgique), le style baroque s’étend au XVIIIe siècle à certaines régions dont l’économie est particulièrement développée, comme la Balagna ou la Castagniccia. La complexité des liens politiques et culturels qui unissent la Corse avec Gênes, Rome et Naples d’une part, d’autre part avec l’Espagne, autorisent une approche comparative plurielle, dont l’objectif est de mieux cerner à la fois les continuités, les phénomènes d’acculturation et les particularismes locaux d’un patrimoine artistique commun qui est tout à la fois matériel (architectural, pictural, organologique) et immatériel (poésie, musique, traditions).

Cette rencontre interdisciplinaire propose donc d’interroger l’art baroque non seulement comme une esthétique, mais également comme un courant de pensée et un art de vivre, dont les manifestations et les modes d’expérimentation peuvent varier selon les lieux. On se demandera en outre si (et comment) l’art baroque peut être considéré aujourd’hui comme un facteur constitutif de l’identité patrimoniale de la Corse, en élargissant la perspective à des problématiques socioculturelles, économiques et symboliques.

Comité Scientifique :

  • Frédérique Valery, Maître de Conférences Associé en Histoire de l’Art, Membre de l’UMR CNRS LISA 6240, Université de Corse, Pasquale Paoli.
  • Françoise Graziani, Professeur de Littérature comparée, Membre de l’UMR CNRS LISA 6240, Université de Corse, Pasquale Paoli.
  • Christophe Génin, Professeur de Science de l’Art et d’Esthétique, Université de la Sorbonne.
  • Agnès Guiderdoni, Professeur en littérature française à l’Université Catholique de Louvain (Belgique), Directrice du Centre d’analyse culturelle de la première modernité (GEMCA)
  • Lauro Magnani, Professeur en Histoire des Arts, Université de Gênes (Italie)
  • Michel-Edouard Nigaglioni, Directeur du Patrimoine de Bastia.
  • Ingénieur référent : Serena Talamoni, UMR CNRS LISA 6240.

 

Intervenants : Lauro Magnani (PR en Histoire de l’Art, Université de Gênes), Françoise Graziani (PR en Littérature comparée, Université de Corse), Jean Castela (PRAG en Histoire, Université de Corse), Jean-Charles Ciavatti, (Chercheur au Service des Patrimoines de la Collectivité Territoriale de Corse), Caroline Paoli (Doctorante en Histoire de l’Art, Université de Corse), Frédérique Valery (Docteur, PAST en Histoire de l’Art, Université de Corse). Michel-Edouard Nigaglioni (Directeur du Patrimoine de Bastia),

Jean-Marc Olivesi (Conservateur de la Maison Bonaparte, Aiacciu), Letizia Castellani (Professeur Certifié, Docteur en Histoire, Université de Corse),

 

Rencontres Universitaires Internationales « Paoli-Napoléon »


« Pascal Paoli, la Révolution corse et Napoléon Bonaparte : présence du mythe de Napoléon et valorisations culturelle et économique »

Présentation scientifique du projet

Le thème proposé est celui du projet « Paoli-Napoléon », projet de l’Université de Corse placé sous la responsabilité de Jean-Dominique Poli et de Jean-Guy Talamoni dont la réalisation est confiée à l’Université de Corse (UMR CNRS 6240 LISA, Lieux Identités eSpaces et Activités) par les autorités publiques de Corse (Collectivité Territoriale de Corse).
La période de préparation de 18 mois du projet « Paoli-Napoléon » a intégré un cycle de séminaires d’intéressement qui a eu pour objet de concevoir et d’initier ce projet dans ses différentes dimensions. Il s’agissait d’offrir à l’ensemble des chercheurs, tout particulièrement à ceux de l’Université de Corse, la possibilité de participer à la phase de préfiguration de la démarche (2014-2015), et de préparer les Rencontres Universitaires Internationales « Paoli-Napoléon » prévues du 6 au 11 juillet 2015.
Il convient de préciser que le champ de travail pluridisciplinaire est vaste : études paoliennes, études révolutionnaires corses (y compris la période antérieure au généralat de Paoli), études napoléoniennes (y compris sur un plan général, sans se limiter aux relations entre Napoléon Bonaparte et la Corse), en y intégrant Napoléon III et les napoléonides.
De même que les axes du cycle de séminaires ont cerné la globalité prônée par le projet, la recherche universitaire et les dimensions culturelle et économique, les Rencontres doivent approfondir et élargir ces thématiques.

Lundi 6 juillet (Amphi Ribellu)
8h30 – 9h00 : Accueil café – Parvis de l’UFR Lettres
9h00 – 10h00 : Allocutions d’ouverture des Rencontres Universitaires Internationales :
Paul Giacobbi, Président du Conseil exécutif de Corse
Paul-Marie Romani, Président de l’Université de Corse
Matinée I
« Séance plénière : Allocutions »
Président de séance : Paul-Marie Romani
10h00 – 10h15 : Allocution de Marie-Antoinette Maupertuis, Directrice de l’UMR 6240 LISA.
10h15 – 10h30 : Allocution d’Antoine Sindali, maire de Corte, et d’Alexandra Albertini, adjointe à la Culture et au Patrimoine, chargée des relations avec l’Université.
10h30 – 11h00 : Pause-café – Parvis de l’UFR Lettres
11h00 – 11h30 : Allocution de Jean-Dominique Poli et Jean-Guy Talamoni, responsables du Projet Paoli-Napoléon, UMR CNRS 6240 LISA.
11h30 – 12h15 : Conférence inaugurale en langue corse (traduction simultanée) de Jacques Thiers, Professeur des Universités, Langues et Cultures Régionales, Université de Corse, UMR CNRS 6240 LISA, « Les représentations de Paoli et de Napoléon au 19ème siècle : l’exemple de Francesco Ottaviano Renucci ».
12h30 – 14h00 : Repas au restaurant universitaire
Après-midi I
« Filiations historiques et politiques »
Président de séance : Marie-Antoinette Maupertuis
14h00 – 14h30 : Michel Vergé-Franceschi, Professeur des Universités, Histoire et Civilisations, Université François Rabelais, Tours, « Paoli. Napoleon. Deux hommes d’Etat. Pourquoi ? ».
14h30 – 15h00 : Evelyne Luciani, Docteur ès Lettres (philologie et littérature comparée), Université Paris-Sorbonne, « La première insurrection de Corse ; émergence et permanence de la doctrine qui sous-tend cette flambée de violence ».
15h00 – 15h30 : Francis Beretti, Professeur émérite de l’Université de Corse, Langues et Littératures anglaises, UMR CNRS 6240 LISA, « Antoine Constantini en 1793 ».
15h30 – 16h00 : Pause-café – Parvis de l’UFR Lettres
16h00 – 16h30 : Eugène Gherardi, Professeur des Universités, Langues et Cultures Régionales, Université de Corse, UMR CNRS 6240 LISA « Un général corse au service de l’Angleterre, le comte Francesco de Rivarola (1779-1853). Papiers inédits de famille »
16h30 – 17h00 : Débat et questions
17h00 – 17h30 : Conclusion
17h30 – 18h00 : Lecture d’un extrait de l’Aiglon d’E. Rostand par Sophie Demichel, docteur en philosophie, comédienne.
Mardi 7 juillet (Amphi Ribellu)
8h30 – 9h00 : Accueil café – Parvis de l’UFR Lettres
9h00 – 9h15 : Présentation de la journée– Jean-Dominique Poli et Jean-Guy Talamoni
Matinée II
« Paoli et Napoléon : imaginaires et pensées politiques »
Président de séance : Eugène Gherardi
09h00 – 09h30 : Jean-Jacques Wunenburger, Professeur émérite de Philosophie générale, Université Jean Moulin, Lyon III, « Napoléon : imaginaire impérial et rationalités politiques. Sources et enjeux d’un antagonisme exemplaire ».
09h30 – 10h00 : Marie-Thérèse Avon-Soletti, Maître de Conférences honoraire d’Histoire du Droit, « Pascal Paoli et Napoléon Bonaparte : la puissance de l’oeuvre institutionnelle ».
10h00 – 10h30 : François Quastana, Maître de Conférences en Histoire du Droit, Université d’Aix-Marseille, « Le projet constitutionnel néo-haringtonien de Catharine Macaulay d’une république démocratique pour la Corse paolienne ».
10h30 – 10h45 : Pause-café – Parvis de l’UFR Lettres
10h45 – 11h15 : Jean-Guy Talamoni, UMR CNRS 6240 LISA, « Origine et développement du républicanisme corse (1729-1769) ».
11h15 – 11h45 : Jean-Dominique Poli, Maître de Conférences en Littérature Comparée, Université de Corse, UMR CNRS 6240 LISA, « Napoléon Bonaparte, le modèle antique et la Corse ».
11h45 – 12h15 : Débat et questions
12h15 – 14h00 : Buffet – Parvis de l’UFR Lettres
Après-midi II
« Paoli et Napoléon : anthropologie et représentations »
Président de séance : Jean-Jacques Wunenburger
14h00 – 14h30 : Vannina Lari, Maître de Conférences en Langues et Cultures Régionales, Université de Corse, UMR CNRS 6240 LISA, « Napoléon: entre identité méditerranéenne et mentalité insulaire ».
14h30 – 15h00 : Tony Fogacci, Professeur des Universités, Langues et Cultures Régionales, Université de Corse, UMR CNRS 6240 LISA, « Etude autour de l’évolution des représentations iconographiques de l’image de Pasquale Paoli, et des périodes marquantes de la révolution corse ».
15h00 – 15h30 : Frédérique Valery, Maître de Conférences en Langues et Cultures régionales, Université de Corse, UMR CNRS 6240 LISA, « Approches iconographique et esthétique des représentations de Paoli dans l’art à travers les siècles ou l’exploitation du « Mythe Paoliste » dans le monde : étude d’un itinéraire artistique de la Méditerranée à l’Angleterre jusqu’aux Etats-Unis d’Amérique».
15h30 – 16h00 : Pause-café – Parvis de l’UFR Lettres
16h00 – 16h30 : Thierry Dominici, Docteur en Sciences Politiques, post-doc à l’Université de Corse, « L’apport de la représentation de Pasquale Paoli dans la construction du mythomoteur du nationalisme corse contemporain: le paolisme comme vecteur identitaire et lien de massification d’un nationalisme populaire ».
16h30 – 17h00 : Pierre-Antoine Tomasi, doctorant en droit public, enseignant-chercheur à l’Université de Corse, « Evolution des moyens de contrôle du Centre sur les collectivités inférieures dans les Etats de tradition napoléonienne ».
17h00 – 17h30 : Débat et questions
17h00 – 17h30 : Conclusion
Mercredi 8 juillet (Amphi Ribellu)
8h30 – 9h00 : Accueil café – Parvis de l’UFR Lettres
9h00 – 9h15 : Présentation de la journée– Jean-Dominique Poli et Jean-Guy Talamoni
Matinée III
« Paoli et Napoléon : vecteurs de développement »
Président de séance : Michel Vergé-Franceschi
09h00 – 09h30 : Krzysztof Ostrowski, Vice-recteur de l’Université de Pultusk, « En Pologne, une expérience de terrain qui s’inscrit dans l’Itinéraire Culturel du Conseil de l’Europe : Destination Napoleon ».
09h30 – 10h00 : David Ward-Perkins, Expert consultant in marketing and international tourism Associate « TEAM-Tourism », « Le patrimoine historique comme socle d’un développement économique, social et touristique durable ».
10h00 – 10h30 : Charles Bonaparte, Président de la Fédération Européenne des Cités Napoléoniennes, « Destination Napoleon, un Itinéraire Culturel du Conseil de l’Europe, vecteur de développement culturel, économique et social ».
10h30 – 10h45 : Pause-café – Parvis de l’UFR Lettres
10h45 – 11h15 : Olivier Poisson, Conservateur général du Patrimoine, « Le monument à Napoléon et à ses frères, Ajaccio, par Viollet-le-Duc ».
11h15 – 11h45 : Graziella Luisi, Docteur en Sciences de Gestion à l’Université Paris IX Dauphine, Maître de Conférences associée à l’Université de Corse, et Jean-Marc Olivesi, Conservateur en chef de la Casa Bonaparte, « Napoléon Bonaparte, levier d’attractivité pour le territoire ajaccien : valorisation et exploitation de l’image de Napoléon ».
11h45 – 12h15 : Débat et questions
12h15 – 14h00 : Repas au restaurant universitaire
Après-midi III
« Restitution du Projet Paoli-Napoléon »
14h00 : Jean-Dominique Poli, Jean-Guy Talamoni, Jacques Mattei : Restitution Projet.
Rencontre et débats avec les acteurs du territoire dans le cadre de la valorisation du projet.
Le mercredi après-midi, de 14 h à 17 h, sera consacré à une réunion-débat sur le thème de la valorisation économique, culturelle et sociale. A cette occasion seront présents les représentants des collectivités locales de l’ensemble de la Corse, les associations et les acteurs publics ou privés concernés par le thème de la réunion.
Le volet valorisation du projet Paoli-Napoléon consiste à définir les éléments favorables à une démarche de structuration et de valorisation culturelle et économique territoriale et à tisser par ailleurs les contours d’une démarche de promotion et de valorisation économique notamment par le tourisme culturel et mémoriel.
Jeudi 9 juillet (Amphi Ribellu)
8h30 – 9h00 : Accueil café – Parvis de l’UFR Lettres
9h00 – 9h15 : Présentation de la journée– Jean-Dominique Poli et Jean-Guy Talamoni
Matinée IV
« Paoli et Napoléon : réceptions et représentations internationales »
Président de séance : Francis Beretti
09h00 – 09h30 : Elena Galtsova, Professeur de Littérature, Université d’Etat des sciences humaines RGGU ; directeur de recherches à l’Institut de littérature mondiale de l’Académie des sciences de Russie, Moscou, « Des impressions mythiques de la Corse et de Napoléon dans le roman de Vassili Axionov Le Droit à une Ile ».
09h30 – 10h00 : Vladimir Zemtsov, Professeur d’histoire, Chef de la Chaire d’histoire générale, Université pédagogique d’Etat de l’Oural, Ekaterinbourg, Russie, « The Russian campaign of Napoleon: 200 years in searching of the truth ».
10h00 – 10h130 : Peixin Qian, Professeur des Universités, Université des études internationales de Shanghai, Chine, « Le mythe de Napoléon en Chine ».
10h30 – 10h45 : Pause-café – Parvis de l’UFR Lettres
10h45 – 11h15 : Hideki Hasegawa, Professeur, études françaises et francophones contemporaines, Université nationale de Yokohama, Japon, « Pascal Paoli et la Révolution corse à travers quelques oeuvres de Shouhei Oooka, écrivain japonais ».
11h15 – 11h45 : Alain Jejcic, administrateur de société, « Le bref mais conséquent épisode des Provinces illyriennes ».
11h45 – 12h15 : Débat et questions
12h15 – 14h00 : Buffet – Parvis de l’UFR Lettres
Après-midi IV
« Anthropologie, médias et mathématiques »
Président de séance : Elena Galtsova
14h00 – 14h30 : Vanessa Alberti, Maître de Conférences en Histoire, Université de Corse, UMR CNRS 6240 LISA, « L’image de Napoléon et de Paoli dans les guides de voyage ».
14h30 – 15h00 : Lisa d’Orazio, Docteur en Histoire de l’Université d’Aix-Marseille, « Le traitement médiatique des deux figures majeures de l’histoire de Corse : Paoli et Napoléon ».
15h00 – 15h30 : Pierre Bertoncini, Docteur en Langues et Cultures Régionales, Université de Corse, « Le patrimoine culturel corse entre de bonnes mains ? La conscience patrimoniale à l’épreuve des faits ».
15h30 – 16h00 : Pause-café – Parvis de l’UFR Lettres
16h00 – 16h30 : Pierre Simonnet, Maître de Conférences en Informatique, Université de Corse, « Les mathématiciens de Napoléon ».
16h30 – 17h00 : Débat et questions
17h00 – 17h30 : Conclusion
17h30 : Visite de la citadelle de Corte
Vendredi 10 juillet (Amphi Ribellu)
8h30 – 9h00 : Accueil café – Parvis de l’UFR Lettres
9h00 – 9h15 : Présentation de la journée – Jean-Dominique Poli et Jean-Guy Talamoni
Matinée V
« Paoli et Napoléon : littérature et représentations picturales »
Président de séance : Antoine-Marie Graziani
09h00 – 09h30 : Régine Battiston, Professeur de littératures germaniques (XIXe au XXIe siècle), Université de Haute- Alsace, « De Napoléon à la Corse – W. G. Sebald et l’archéologie de la mémoire ».
09h30 – 10h00 : Stella Colonna, doctorante en sciences politiques de l’Université de Corse, UMR CNRS 6240 LISA, « De Napoléon 1er à Napoléon III : dichotomie d’une légende chez Victor Hugo »
10h00 – 10h30 : Marie-Josée Loverini, psychanalyste, « Freud interprète du rêve impérial ».
10h30 – 11h00 : Pause-café – Parvis de l’UFR Lettres
11h00 – 11h30 : David Chanteranne, Rédacteur en chef de la Revue du Souvenir Napoléonien, « Les représentation picturales du héros, Napoléon sur la toile, analyses et caractéristiques ».
11h30 – 12h00 : Nicolas Mattei, Enseignant-chercheur en Histoire de l’art, Université d’Aix-en-Provence, « Quatre tableaux de formats voisins figurant l’Empereur Napoléon ».
12h00 – 12h30 : Débat et questions
12h30 – 14h00 : Repas au restaurant universitaire
Après-midi V
« Histoire et imaginaires culturels »
Président de séance : Régine Battiston
14h00 – 14h30 : Jacques-Olivier Boudon, Professeur des Universités, histoire de la Révolution et de l’Empire à l’Université Paris IV-Sorbonne, Président de l’Institut Napoléon, « La marque ‘Napoléon’. Le tourisme napoléonien en Europe à l’heure du bicentenaire »
14h30 – 15h00 : Antoine-Marie Graziani, Professeur des Universités, Histoire, Université de Corse, UMR CNRS 6240 LISA, « Pascal Paoli, une légende déconstruite »
15h00 – 15h30 : Michèle Ferrara, doctorante de l’Université de Corse, UMR CNRS 6240 LISA, « D’Ugo Colonna à Pascal Paoli, Napoléon Bonaparte face aux figures héroïques insulaires ».
15h30 – 16h00 : Pause-café – Parvis de l’UFR Lettres
16h00 – 16h30 : Mathieu Graziani, Agrégé de l’Université, enseignant-chercheur à l’UCCP, Université de Corse, « De Bailén à Teutobourg ».
16h30 – 17h00 : Denis Jouffroy, Docteur en Langues et Cultures Régionales, Université de Corse, « La Corse, un terrain d’expériences économiques ? ».
17h00 – 17h30 : Débat et questions
17h30 – 18h00 : Discours de clôture
Samedi 11 juillet – Aiacciu
En présence de
– Simone Guerrini, Adjointe à la Culture et au Patrimoine
– Jean-Pierre Aresu, adjoint délégué Fédération des cités napoléoniennes
– Des élus – membres du Comité central bonapartiste ainsi que le Président du Comité Central Bonapartiste : André Villanova
Programme de la Journée
? Départ pour Ajaccio prévu à 09h00
? A partir de 11h00 :
Maison Bonaparte – Visite Guidée des collections permanentes
? 12h30 :
Réception à l’Hôtel de Ville – Visite des Salons Napoléoniens et Cocktail de bienvenue
? 14h30 :
1. Visite de la Chapelle Impériale
2. Visite de la Bibliothèque Patrimoniale
3. Musée Fesch – Visite des Collections Napoléoniennes,
4. Musée Fesch – visite de l’Exposition temporaire « ¡ HASTA SIEMPRE !  »

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