Journée d’étude « Les paysages ruraux insulaires en méditerranée, approche historique et réalité actuelle en mutation : eri, oghje è… dumane »

La journée d’étude sera l’occasion de faire connaître dans le cadre spécifique d’un format universitaire des éléments factuels de la recherche actuelle sur l’histoire des paysages ruraux, agraires dans leur dimension historique, linguistique et juridique (droit rural) et ce en confrontation avec les actions de terrain menées par les institutions et les professionnels du monde rural. Mais aussi de montrer au public et aux acteurs ruraux que la profondeur historique fondée sur la recherche en particulier à partir des fonds archivistiques permet d’éclairer des représentations, des pratiques, des identités territoriales vouées au mouvement.
L’accent sera mis sur la Corse avec des études comparatives d’autres territoires méditerranéens.
Le public sera essentiellement composé d’étudiants de Sciences Humaines (Studii corsi, Histoire,…). La journée est accessible bien sûr à tout un chacun, elle se veut ouverte et généraliste
Les objectifs sont :
– proposer au public des états de la recherche (en histoire…),
– faire connaître les travaux, l’engagement des institutions et des acteurs des territoires agraires,
– renforcer les liens entre la recherche universitaire et les acteurs de terrain (ODARC, GRPTCMC, SIDOC).

2017-11-23_programme_JE_paysages ruraux insulaires en Méditerranée

Workshop « Localiser les productions agro-alimentaires : entre relance économique et reconnaissance patrimoniale »

Depuis les années 1990 l’Union européenne agit pour la protection des appellations d’origine. Dans chaque pays les législations nationales ont précédé la démarche, reprenant les demandes de protection issues le plus souvent des agriculteurs et destinées à lutter contre la concurrence déloyale, les imitations frauduleuses, mais aussi la déperdition des savoir-faire. La relance de « produits du terroir » a constitué la voie privilégiée d’une forme de patrimonialisation des cultures alimentaires. Quelle évolution historique a porté ce processus? Quel bilan peut-on tirer des différentes politiques de certification ; quels étaient les enjeux et les objectifs ont-ils été atteints?
Au travers de regards croisés français, italiens, suisses, les chercheurs et professionnels évoquent les expériences nationales, les exemples précis de produits labellisés, pour mettre en perspective la démarche patrimoniale et les réglementations en cours.

2017-06-19_programme_workshop_prod_agroalimentaires

Chaire Paul Valery – Session de juin 2017 « Le chant de la terre »

Thème de l’année 2017 : L’esprit des lieux

Session de Juin 2017 : Le chant de la terre
Invitée : Giovanna Marini

Giovanna Marini est la mémoire vivante du chant populaire italien. Depuis plus de 50 ans, elle ne cesse de renouveler avec enthousiasme une oeuvre unique de transmission par l’exemple et la pratique, enseigne l’ethnomusicologie à l’Ecole Populaire de musique du Testaccio (Rome) dont elle est Présidente d’Honneur, compose et chante en voyageant à travers l’espace et le temps. Après avoir rejoint le Nuovo Canzoniere Italiano dans les années 60, elle n’a cessé de mener de front composition, recherches sur le terrain et interprétation avec son Quartetto vocale (Patrizia Bovi, Francesca Breschi et Patrizia Nasini). Elle compose des cantates, des opéras, des musiques de film afin de maintenir vivants les liens entre tradition et modernité, avec une totale fidélité à l’engagement social qui la définit. Chercheuse attachée à l’Istituto Ernesto De Martino, elle a collecté et transcrit une énorme quantité de chants populaires (chants sacrés, chants de paysans et d’ouvriers, chansons politiques) et de récits qu’elle dit suivant la tradition des cantastorie. Elle s’intéresse depuis longtemps à la Corse, où elle est venue plusieurs fois participer à des rencontres et diriger des master classes à Pigna et Corte. Elle préside aujourd’hui le comité d’honneur du Conseil scientifique de l’Associu Cantu in paghjella, placé sous l’égide de l’UNESCO. Deux documentaires télévisés lui ont été consacrés par FR3 Corse (Canta a memoria, Christian Lorre, 1995 et La voix des invisibles, Marie-Laure Désidéri, 2015). Les étapes de son parcours ont été retracées en français par Ignazio Machiarella dans un livre avec CD (Il Canto necessario, Actes Sud, 2007) contenant de précieuses archives sonores.

Mardi 27 juin, Auditorium de Pigna (Centre de Création Musicale Voce)
11h-13h. Il canto contadino. Atelier interactif de chant traditionnel

Après une écoute d’enregistrements qu’elle a elle-même collectés, Giovanna Marini proposera, en sollicitant la participation du public, un argumentaire d’analyse qui permette de dégager les règles universelles de la tradition orale du chant populaire. La rencontre se poursuivra à 13h autour d’un buffet convivial à la Casa Musicale.

Mercredi 28 juin, Corte, Campus Mariani, Amphi Ribellu
9h-18h. Cantu in paghjella : le sens de la recherche

Premier Symposium du Conseil scientifique international de l’Associu Cantu in paghjella, placé sous l’égide de l’UNESCO (Patrimoine culturel immatériel de l’humanité) et la présidence d’honneur de Giovanna Marini. Des chants polyphoniques seront interprétés par différents groupes tout au long de la journée

Jeudi 29 juin, Corte, Campus Mariani, Amphi Ribellu
14h-17h. La nécessité du chant : écouter, collecter, transmettre

Séminaire de Giovanna Marini, suivi d’un dialogue avec le public et de la projection du film de Christian Lorre Cantà a memoria (FR3 Corse, 1995), en présence du réalisateur.

 

Symposium « Cantu in paghjella : le sens de la recherche »

Symposium du Conseil Scientifique International
de l’Associu Cantu in paghjella
Cantu in paghjella : le sens de la recherche

Mercredi 28 juin
Corte, Campus Mariani, Amphi Ribellu

 

Le Cantu in paghjella est inscrit au Patrimoine Culturel Immatériel de l’UNESCO depuis 2009. Où en sont les recherches dont il a pu être l’objet et quelles sont les nouvelles perspectives offertes par l’interaction des praticiens et des chercheurs, telles sont les questions qui se posent aujourd’hui.

L’Association Cantu in paghjella organise le 28 juin le premier symposium de son Conseil Scientifique, placé sous la présidence de Françoise Graziani. Des spécialistes de diverses disciplines dialogueront avec chercheurs et praticiens pour s’interroger sur le sens de la recherche au sujet d’une tradition dont la vitalité dépasse peut-être les cadres prédéfinis en matière de culture, de patrimoine, de conservation et de transmission.

La journée sera présidée par Jean-Marie Arrighi, Inspecteur pédagogique honoraire chargé de la langue et de la culture corses, membre du Comité d’Honneur du Cantu in Paghjella.

Différents groupes polyphoniques corses feront entendre leur chant tout au long de la journée et pour conclure.

PROGRAMME :

9h00. Accueil par Paul-Marie Romani (Président de l’Université), Marie-Antoinette Maupertuis (Directrice de l’UMR CNRS 6240 LISA, Conseillère exécutive déléguée aux affaires européennes), Pierre Agostini (Président de l’Associu di u Cantu in paghjella), Josepha Giacometti (Conseillère exécutive déléguée à l’éducation et à la recherche), Valérie Paoli (Directrice Régionale des Affaires Culturelles)

9h30. Canti in paghjella

9h45. Ignazio Macchiarella (professeur d’ethnomusicologie à l’Université de Cagliari)
Expériences d’ethnomusicologie en dialogue menées en Corse

10h15. Antonello Ricci (professeur d’anthropologie à l’Université de Rome La Sapienza)
Cantare e ascoltare nel mondo popolare calabrese

10h45. Marcel Pérès (musicologue et interprète, directeur de l’Ensemble Organum)
La recherche sur l’interprétation des musiques médiévales

11h15. Canti in paghjella

11h30-12h30. Le sens des recherches multidisciplinaires menées en Corse, table ronde animée par Catherine Herrgott (docteur en anthropologie) et François Berlinghi (docteur en musicologie)

12h30. Canti in paghjella

13h00. Pause

14h00-15h00. L’Estru Paisanu : audition d’archives sonores, présentées et commentées par Antoine Leonelli (chargé de programmation culturelle au Musée de la Corse)

15h00. Canti in paghjella

15h30-17h00. Articulations entre recherche, interprétation et transmission, table-ronde animée par Françoise Graziani (Professeur à l’Université de Corse, Présidente du Comité scientifique de l’Associu di U cantu in paghjella) et Marie Ferranti (écrivain), avec Jean-Jacques Castéret (directeur de l’Ethnopôle Institut Occitan Aquitaine), Luc Charles-Dominique (président du Centre International de Recherches en Ethnomusicologie de la France), Marie Barbara Le Gonidec (CNRS-Ministère de la Culture, Institut Interdisciplinaire d’Anthropologie du Contemporain)

17h00-18h00. Canti in paghjella

NOTICE SUR LES INTERVENANTS

Tous les intervenants sont membres du Conseil Scientifique de l’Associu di u Cantu in Paghjella.

François BERLINGHI, Docteur en Ethnomusicologie de l’Université de Corse, professeur au Conservatoire Henri Tomasi (Bastia).

Jean-Jacques CASTÉRET, Directeur de l’Ethnopôle Institut Occitan Aquitaine. Chercheur associé au Laboratoire ITEM (Université de Pau). Membre du bureau du CIRIEF. Membre du Research Center of European Multipart Music. Membre de la SFE (Société Française d’Ethnomusicologie). Responsable du Séminaire annuel en Ethnomusicologie de la France (InOc Aquitaine/DPRPS du Ministère de la Culture).

Luc CHARLES-DOMINIQUE, Professeur en Ethnomusicologie à l’Université de Nice. Membre senior de l’Institut Universitaire de France. Président du CIRIEF (Centre International de Recherches en Ethnomusicologie de la France).

Marie FERRANTI, écrivain, auteur du récit Les Maîtres de chant (Gallimard, 2015)

Catherine HERRGOTT, Docteur en Anthropologie de l’Université de Corse. Maître de conférences, chercheure associée au Laboratoire de Phonétique et Phonologie (UMR CNRS LPP) de l’Université Paris 3 Sorbonne Nouvelle. Membre du CIRIEF (Centre International de Recherches en Ethnomusicologie de la France).

Marie-Barbara LE GONIDEC, Ingénieure d’Études au Ministère de la Culture. Co-responsable du programme de recherches SAHIEF – Sources, Archives et Histoire de l’Ethnomusicologie de la France (iiAC/LAHIC-EHESS Paris). Membre du CIRIEF (Centre International de Recherches en Ethnomusicologie de la France).

Antoine LÉONELLI, Chargé de programmation culturelle au Musée de la Corse (Corte). Concepteur et animateur de l’Estru Paisanu, programme de restitution in situ des archives sonores du Musée.

Ignazio MACCHIARELLA, Professeur en Ethnomusicologie à l’Université de Cagliari. Vice-président du Research Center of European Multipart Music (Université de Vienne). Membre de l’ICTM (International Council for Traditional Music). Membre de la Société Française d’Ethnomusicologie. Membre de l’École Doctorale d’Ethnomusicologie de l’Université de Rome La Sapienza.

Marcel PÉRÈS, Musicologue et chef de choeur. Directeur de l’Ensemble Organum. Fondateur du CERIMM (Centre Européen pour la Recherche sur l’Interprétation des Musiques Médiévales, Fondation Royaumont).

Antonello RICCI, Professeur d’Anthropologie culturelle à l’Université de Rome La Sapienza. Responsable des Archives ethnomusicologiques de l’Academia Nazionale di Santa Cécilia (Rome).

Workshop Marketing territorial : entre différenciation et mobilisation

En partenariat avec la Chaire « Attractivité et nouveau marketing territorial » de l’Université d’Aix-Marseille, l’équipe Dynamiques des Territoires et Développement Durable (DTDD) de l’UMR CNRS LISA, propose un workshop multilogue sur les démarches de marketing territorial. Le sujet sera traité au travers du prisme de deux objectifs plutôt difficiles à atteindre séparément mais tout aussi délicats à combiner: la quête de différenciation d’une part, qui consiste en un positionnement soutenu par les outils et méthodes du marketing et la quête de mobilisation des parties prenantes d’autre part, qui réorganise les réseaux locaux et déploie des logiques plus ou moins mobilisatrices afin de constituer des leaderships territoriaux.
Les actions menées par les acteurs publics seront tout particulièrement interrogées.

Programme WMT 2017

Journée Scientifique « Intercompréhension : pratiques et recherches »

Le jeudi 4 Mai 2017, la première journée scientifique sur « l’intercompréhension en ligne, pratiques et recherches » se déroulera à la Bibliothèque Universitaire, à partir de 9h30, avec la participation de Jean-Pierre Chavagne, Président de l’Association internationale pour la promotion de l’intercompréhension à distance, Sandra Garbarino, co-coordinatrice MIRIADI, MCF en Italien, Université de Lyon, Dr Elwyn Lloyd Senior Lecturer, CELTA main course tutor, DEPARTMENT of English and Languages (par Skype), Paola Leone, Professore Associato Didattica Lingue Moderne Dipartimento Studi Umanistici, Università del Salento, Lecce, Davia Benedetti, enseignante et chercheur , UMR LISA, Dominique Foata, enseignante et chercheur, UMR LISA, ESPE de Corse.

9h30- 9h45 : Accueil des participants à la Bibliothèque Universitaire de l’UCPP (salle informatique)
9H45-10h00 : Présentation des participants et des thèmes
10h00-10h40 : Elwyn Lloyd, Senior Lecturer, CELTA main course tutor, DEPARTMENT of English and Languages (par Skype) : Un regard croisé sur les collaborations en ligne entre l’Université de Coventry et l’Université de Haute Alsace : “The agony and the ecstasy : teaching global citizenship competences through international intercultural projects, lessons learnt.”
10h45-11h : Discussion et questions
11h-11h40 : Jean-Pierre Chavagne, Président l’Association internationale pour la promotion de l’intercompréhension à distance : «Les forums du web au service de l’intercompréhension»
11h40-12h10 : Paola Leone, Professore Associato Didattica Lingue Moderne Dipartimento Studi Umanistici, Università del Salento, Lecce : “ Teletandem in l’apprendimento di una lingua 2”
12h10-12H40 : Sandra Garbarino, Coordinatrice MIRIADI, MCF en Italien, Université Lumière Lyon 2, « L’intercompréhension dans les centres de langues »
12h40-13H00 : Dominique Foata, Enseignante et chercheur, UMR LISA, ESPE de Corse : « Le corse dans les télécollaborations, aspects techniques et linguistiques»
14H30-15h10 : Davia Benedetti, Danseuse, Enseignante et chercheur, UMR LISA : « Images numériques et spatialité dans la danse contemporaine »
15H10-15h30 : Chorégraphie : « Granitula »
15h30-17h15 : Atelier en ligne, sur Miriadi, pour la mise en situation de l’utilisation des forums et des interactions plurilingues ainsi que la gestion des réponses aux questions soulevées par les communications présentées, avec la participation du Pr Pierre Escudé, Université de Bordeaux LACES EA 7437, « L’InterCompréhension dans les manuels scolaires (Euromania) »
17h15 -17h30 : Synthèse et perspectives / Sintesi è perspettive

Chaire Paul Valery – session d’avril 2017 « La cité médiévale, l’église et l’architecture de la société »

Thème de l’année : L’esprit des lieux

La Méditerranée est un lieu commun qui relie une multiplicité de peuples, de paysages, de langues et de systèmes de pensée. Les invités de la Chaire aborderont cette année la question des rapports entre nature et société de divers points de vue. Ils interrogeront la construction de l’espace urbain, les traditions populaires d’hier et d’aujourd’hui et l’équilibre géopolitique méditerranéen.

Session d’Avril 2017
Dominique Iogna Prat (CNRS)
La cité médiévale, l’église et l’architecture de la société

Dominique Iogna-Prat, médiéviste, directeur de recherche au CNRS et à l’EHESS où il dirige depuis 2011 le Centre d’Etudes en sciences Sociales du Religieux (CESOR), s’intéresse en historien à la place des rites et des signes d’appartenance religieuse dans l’espace social et symbolique. Il a consacré à l’architecture des églises médiévales un livre qui a fait date (La Maison Dieu. Une histoire monumentale de l’Église au Moyen Age, Paris, Le Seuil, 2006) et son dernier livre (Cité de Dieu, cité des hommes. L’église et l’architecture de la société, PUF, 2016) met en parallèle la construction matérielle de la cité et les fonctions symboliques de la religion dans l’espace social moderne, en articulant les points de vue du Moyen âge et de la Renaissance avec les enjeux les plus contemporains.

Mardi 4 avril, Corte, Campus Mariani, salle DECA 003
14h. Séminaire Le mythe de Pierre : l’église et l’architecture de la société dans l’Occident médiéval (500-1500)

Victor Hugo a soutenu : « Dieu cela n’est pas tant que ce n’est pas en pierre/ Il faut une maison pour mettre la prière. » L’histoire de l’incarnation christique suffit-elle à expliquer la place de la pierre dans l’imaginaire des sociétés culturellement issues du christianisme ? En quoi l’Église – la communauté et l’institution nées de l’enseignement du Christ – poursuit-elle ce projet d’inscription de la chair dans la pierre ? Dans quelle mesure la parole de Jésus à l’un de ses apôtres, Pierre – « tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon Église » (Matth. 16, 18) – est-elle fondatrice non seulement de la « pétrification » de l’Église, mais plus généralement du poids donné à l’architecture et au bâti dans les mille et une façons occidentales de penser la société ?

Mercredi 5 avril, Corte, Bibliothèque Universitaire Desanti
10h. Table ronde avec les chercheurs de l’UMR LISA, animée par Jean-André Cancellieri et Vannina Van Cauwelaert

Jeudi 6 avril, Corte, Campus Mariani, Amphi Ribellu
14h. Séminaire La « nature » du paysage

L’humanisme a inventé, dit-on, le paysage en ouvrant l’art de peindre sur la perspective. Le rapport paysagé à la nature ancre-t-il l’humanité dans un monde autonome sans transcendance ? Le paysage « moderne » marque-t-il, au contraire, un réaménagement des rapports à l’au-delà par une redéfinition des voies d’accès à l’Esprit ? Est-on fondé, en somme, à parler de « paysage spirituel » ?

Vendredi 7 avril, Bastia, Auditorium du Musée
18h. Conférence (en partenariat avec la Dante Alighieri)
Léon Battista Alberti architecte : l’art de bâtir la vie civile

L’humanisme italien a-t-il inventé l’urbanisme ? L’œuvre de Leon Battista Alberti (1404-1472), architecte et théoricien du bâti, nourri à la fois d’Aristote et de Vitruve, propose une théorie du bâti et une théorie de la vie civile suivant laquelle on « construit » la société. De l’Église à la cité, l’Occident pré-moderne est passé d’un discours théocentré à un discours sur la ville propre à engendrer la cité.